Description
Ce cadre d'évaluation peut servir de base pour comprendre l’impact au niveau national de la foresterie participative (FP) sur les forêts et les moyens d’existence locaux (par exemple, l’amélioration de la gouvernance forestière, la conservation participative, la gestion conjointe des forêts). Il présente également des indicateurs pouvant être utilisés dans différents pays, et met l’accent sur les initiatives formelles de la FP reconnues par le droit positif.
L'étude rapporte qu'il y a eu une augmentation substantielle, au cours des vingt dernières années, des superficies forestières régies selon différentes formes de gestion par les populations locales. Le transfert de pouvoirs afférant aux populations locales intrinsèquement associées à ces régimes implique une variété de combinaisons de droits des utilisateurs, de responsabilités et de prises de décisions. Toutefois, il n'y a pas eu d'évaluation systématique de l'étendue et de l'efficacité des divers types de régimes de FP dans le monde.
Le rapport conclut qu'une FP performante peut restaurer rapidement les forêts en termes écologiques et intensifier la gestion durable des forêts au niveau national, tout en améliorant les moyens d’existence de milliards de personnes parmi les plus marginalisées au monde. Ce faisant, la FP peut potentiellement contribuer de manière significative à une série d'Objectifs de développement durable, notamment l'ODD 15 visant à soutenir la gestion durable des ressources naturelles, et l'ODD 1 visant à réduire la pauvreté.