Search results for ""Societe d'etudes latines de Bruxelles-Latomus""

The notion of competition has become crucial to our understanding of Greek and Roman religion and is often invoked to explain religious changes and to describe the relationship between various cults. This volume seeks to raise our awareness of what the notion implies and to test its use for the analysis of ancient religions. The papers range from Classical Greece, Hellenistic Babylon, Rome and the Etruscans, to Late Antiquity and the rise of Islam. They seek to determine how much can be gained in each individual case by understanding religious interaction in terms of rivalry and competition. In doing so, the volume hopes to open a more explicit debate on the analytical tools with which ancient religion is currently being studied.

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Lorsque les Romains entreprennent la conquête du Latium puis de l’Italie, ils sont loin de disposer du savoir-faire et des moyens dont pouvaient se prévaloir les Grecs dans le domaine de la poliorcétique. Comment ont-ils alors procédé pour s’emparer de si nombreuses villes qui étaient pour la plupart déjà puissamment fortifiées? Telle est la problématique de cet ouvrage qui se propose de suivre les progrès de l’armée romaine dans l’art de la prise de ville. Après l’attaque de « vive force » qui est de règle aux Ve-IVe siècles, les Romains s’initient à la mécanique de siège peu de temps avant la première guerre punique et sont contraints d’appliquer des techniques fraîchement acquises sur des fortifications très sophistiquées. La deuxième guerre punique leur offre l’occasion de développer leurs capacités et de rivaliser avec la poliorcétique carthaginoise, comme en témoigne la détermination avec laquelle ils reprennent les villes d’Italie qui les avaient trahis et la ville de Carthagène, l’arsenal carthaginois en Espagne. Mais d’une certaine manière ils ont échoué face au génie créatif d’Archimède puisque seule la ruse est venue à bout de Syracuse. Il fallait évidemment poursuivre cette enquête jusqu’au IIe siècle, c’est-à-dire jusqu’aux guerres qui allaient amener les Romains à se battre contre des Grecs, en particulier contre des Macédoniens parfaitement entraînés. Et tirer les leçons de leur nouvelle expérience.

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Loin de correspondre à une simple convention esthétique, la forme tragique qu’adopte Tacite dans les Histoires et les Annales peut être considérée comme intimement liée à une conception du réel qui trouve son expression concrète à travers un processus de création dont elle est la source. Cette forme tragique doit cependant être définie, non comme la simple transposition, dans le cadre narratif, de codes immédiatement empruntés aux ÷uvres théâtrales, mais comme une combinatoire de schèmes qui informent la narration dans le sens de la dramatisation et du pathétique, en lien avec un imaginaire culturel nourri par la tragédie. L’historien romain y recourt d’autant plus aisément que, se référant à une théâtralité d’ordre socio-politique, il entend dévoiler le jeu de personnages pris au piège de conflits qui les dépassent. Ce faisant, il révèle les ressorts cachés d’une violence dont la représentation confère aux deux ÷uvres leur pleine signification tragique.

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Il libro affronta in maniera sistematica il fenomeno cultuale, insediamentale e socio-politico dei santuari extraurbani nella Cisalpina dall’età del Ferro alla piena romanità ed oltre, fondandosi su un’analisi sinottica di strutture, siti e territorio, studiati sempre in rapporto dialettico con il concetto interpretativo di fondo, la romanizzazione, intesa non solo come imperialistica imposizione politico-militare e culturale, ma come adesione a nuove formule del vivere comunitario. Nonostante la mole di dati presentati, le riflessioni e le interpretazioni rispondono nel loro insieme ad un unico progetto: mostrare l’importanza di tali centri e le implicazioni storiche, archeologiche e antropologiche che essi veicolano sul territorio, arrivando alla proposta di un modello interpretativo cisalpino generale. In definitiva, un’opera che costituisce un’utile sintensi sul contesto storico-archeologico dei santuari extraurbani cisalpini così come una tappa fondamentale nella conoscenza non solo del popolamento rurale d’età romana in Cisalpina, ma del fenomeno della romanizzazione cultuale e socio-politica di un territorio che va dalle Alpi, agli Appennini, dal Piemonte all’Istria. The text provides a systematic overview about the cultic, settlement- and socio-political phenomenon of extra-urban sanctuaries in the Cisalpine, from the Iron age to the Roman age and more over. The analysis is based on a synoptic investigation of structures, settlements and landscape, always dialectically compared with the basic interpretation concept of `romanization’, that means non only the imperialistic military-political and cultural enforcement, but also the adherence to a new formulation of community life. In spite of the great quantity of data, reflections and interpretations match together an unitary project: to show the importance of these settlements and the historical, archaeological and anthropological implications which are transmitted all over the territory, proposing in this way a general Cisalpine interpretation model. In conclusion, this work offers an useful summary about the historical-archaeological context of extra-urban sanctuaries in the Cisalpine as an important step in the knowledge not only of the rural population during the Roman age, but also of the phenomenon of cultic and socio-political romanization all over a territory that goes from the Alps to the Apennines, from Piedmont to Istria.

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Ce travail a soumis, sous l’angle de la géostratégie – c.-à-d. une stratégie qui accorde une importance primordiale à la géographie –, le territoire italien ainsi que tous les événements militaires qui s’y sont déroulés pour la période qui s’étend de l’avènement au pouvoir de Dioclétien jusqu’au premier sac de Rome. Afin de nourrir cette réflexion, il se consacre à une analyse du réseau routier nord-italien et des fortifications alpines et dresse par ailleurs un état de la marine italienne, ainsi que des troupes stationnées dans le nord de la péninsule durant l’Antiquité tardive. Cette nouvelle approche, insérée dans le cadre évolutif de la péninsule italienne du IIIe au Ve siècle, a permis d’écarter sans équivoque la conception selon laquelle une « défense en profondeur », que sous-tend la notion de « Grande stratégie », aurait régi la défense de ce territoire. Elle a au contraire mis en évidence des attitudes qui relèvent directement de l’empirisme, allant ainsi à l’encontre de la présence d’une vision stratégique développée sur le long terme. Cette ÷uvre a également examiné la politique tétrarchique qui a conduit au redressement de l’Italie du Nord, transformée dès cette époque en une « plateforme de projection de troupes », et elle a ensuite identifié et étudié les causes qui ont mené, à partir du dernier quart du IVe siècle, à un déclin progressif de l’Italie et de l’Occident. Ce livre propose en outre de nombreux recensements inédits, notamment en ce qui concerne les milliaires, les inscriptions militaires ainsi que les fibules cruciformes provenant de l’Italie du Nord entre le IIIe et le Ve siècle.

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L’onomastique des Epigrammes de Martial permet de mener, pour la première fois, une étude à la fois linguistique et littéraire des noms propres dans un corpus latin. La variété des emplois proposés par Martial permet également d’établir une typologie et une méthode d’analyse susceptibles de servir à toute forme d’onomastique littéraire. En nous appuyant sur la recherche linguistique moderne, nous organisons notre étude à partir des concepts de notoriété et d'emploi : le référent onomastique est notoire ou non, ce qui détermine les deux parties de notre ouvrage ; les emplois du nom propre constituent les sous-parties. Sont notoires pour Martial tous les noms dotés d’un référent associé, et dont le lien référentiel est stable. La notoriété sociale joue sur la mise en scène des personnes « réelles » au sein du monde flavien (dont toutes les strates sont représentées), ce qui permet un balayage prosopographique des individus. Quant à la sphère culturelle de notoriété, elle introduit l’exemplum, modèle traditionnel que Martial subvertit volontiers. Les noms notoires sont les seuls à pouvoir supporter des modifications rhétoriques et tropiques : ce sont les emplois métaphoriques (à visée satirique : un Caton, une Lucrèce) et métonymiques (plus poétiques). Dans la seconde partie, nous avons regroupé les noms sans notoriété, c’est-à-dire à référent fictif. Martial seul les choisit, mais pas au hasard : nous distinguons ainsi un emploi mimétique, qui imite en partie un référent notoire (par ex. le nom Hippocrates pour un médecin porté sur la boisson) ; un emploi typique, par inter- ou intra-textualité onomastique (par ex. quand Martial joue avec la Lesbia de Catulle) ; des emplois mimétiques secondaires (sociolinguistiques et poétiques) ; l’emploi signifiant, enfin, qui double la référence par un signifié lexical reconnaissable dans le nom propre (Chione < gr.: `la neige’). C’est au sein de ces emplois que se développe le mieux la verve martialienne. Si certains d’entre eux s’inscrivent dans une longue tradition littéraire, Martial y fait preuve d’une richesse et d’une originalité inégalées.

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Il volume ha l’intento di presentare le informazioni di gromatica militare dell’unico autore antico che ne ha trattato con sistematicità, lo ps. Igino (sec. III), nel suo opuscolo sulla metatio, ovvero distribuzione di un terreno fra i reparti di un esercito romano. L’interesse che diversi studiosi hanno mostrato per l’opuscolo anche in tempi assai recenti, fraintendendone purtroppo, come già in passato, qua e là i messaggi, ha spinto Grillone ad offrire questa nuova edizione con traduzione italiana a fronte, corredata di osservazioni linguistiche e di chiarimenti, per consentire un’immediata comprensione di quanto era stato travisato: posizione della groma nel rispetto della simmetria; individuazione di destra e sinistra nella pianta del campo; metodo di distribuzione dello spazio ai reparti; disposizione delle coorti legionarie nella zona anteriore e di alcuni reparti nella zona centrale; infine fortificazioni a quarto di cilindro (claviculae), erette verso l’esterno in corrispondenza delle quattro porte e ognuna accompagnata da una fossa (titulum). Con la costituzione del testo e l’apparato, la traduzione, l’ampia prefazione con chiarimenti su lingua, testo e messaggi, il commento, il capitolo sulla storia del testo dalla prima edizione a questa attuale, e la Tabula discrepantium con la sinossi delle proposte testuali dei vari editori, il volume di Grillone restituisce al de metatione castrorum il suo testo genuino, interpretato nel modo più aderente possibile alle intenzioni del suo autore. This book aims at presenting military gromatic information from the only extent ancient author writing on those questions, ps. Hyginus (IIIth A.C.) who wrote a work about metatio (land distribution to the troops of the Roman army). Several scholars studied this book until very recently, but generally misunderstood vital points. The present edition an Italian translation mainly studies linguistic questions in order to reassess the debated points: the groma’s dispositioning according to the symmetry; the right and left side of a camp’s map; the distribution of troops within the camp; the disposition of cohortes legionariae in front and of some troops in the central part of the camp; finally the fortifications in the form of a quarter of a cylinder (claviculae), built out of the wall starting from the jamb of the four doors, and a small excavation next each of them (titulum). The present book studies the original text and meaning of the de metatione castrorum by proposing a new restitution and a critical apparatus, a translation, an exhaustive preface with explanations about linguistic and textual problems, a commentary, a chapter about the historical evolution of the text from the first edition to the present one and by a Tabula discrepantium.

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Parmi les textes antiques, les poèmes épigraphiques ont longtemps été négligés par les littéraires qui les considéraient comme des textes de piètre qualité mais aussi par les historiens rebutés par les difficultés de traduction. Leur étude est cependant en plein renouveau et le Groupe de Recherches sur l’Afrique Antique de l’Université Montpellier III, composé de latinistes et d’historiens a rassemblé dans cet ouvrage une grande partie des carmina funéraires des provinces africaines : il présente une édition critique, une traduction, une étude de la métrique, une traduction et un commentaire de chacun des 174 textes réunis, en suivant un ordre géographique (d’Est en Ouest) et pour chaque site, une succession chronologique. Le volume est complété par une série d’études qui regroupe les communications du colloque, Vie, mort et poésie dans l’Afrique romaine, organisé autour de ce travail. Ce parti pris fait ressortir la grande diffusion d’un genre littéraire très apprécié des catégories sociales n’appartenant pas aux ordres privilégiés de la société romaine. Bien que certains textes soient maladroits ou stéréotypés, d’autres sont en tous points remarquables. Cette étude montre donc la très large diffusion, dans ces milieux, de la culture classique qui continue d’imprégner la poésie funéraire dans l’Antiquité tardive.

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