Search results for ""author y. burnand""
Societe d'etudes latines de Bruxelles-Latomus Primores Galliarum: IV. Indices
Un peu moins de trois cents Gallo-Romains ont appartenu aux deux ordres nobiliaires romains au cours du Haut-Empire, chevaliers pour les trois quarts, sénateurs pour le quart restant. La reconnaissance de cette appartenance est le résultat d’une application de critères d’origine géographique aux sénateurs et chevaliers romains présumés originaires de Gaule ou présumés tels à divers titres, qui a conduit à écarter, dans l’état actuel de la documentation, un nombre assez élevé de personnages considérés comme ayant appartenu à l’ordre sénatorial ou à l’ordre équestre pour des raisons individuelles ou un statut présumé de groupes. Il s’agit en ce cas d’une part de Gaulois assurés mais dont l’appartenance à l’un des deux ordres nobiliaires ne peut être qu’une erreur ou une trop fragile hypothèse, d’autre part de sénateurs ou de chevaliers parfaitement authentiques mais pour lesquels une origine de Gaule ne pose sur de fondements dépourvus de solidité ou qui ne suffisent pas à asseoir une conviction. Ces deux élites nobiliaires ont connu simultanément une triple évolution. Une évolution chronologique des effectifs connus: ils ont progressé de manière parallèle pour les sénateurs et les chevaliers jusqu’à la fin du 1er siècle, en laissant derrière eux les effectifs sénatoriaux et équestres des provinces hispaniques, africaines et micrasiatiques ; une baisse a commencé dans la seconde moitié du IIe siècle et s’est généralisée au IIIe siècle, plus rapidement et plus profondément, au moins en apparence, pour les sénateurs dont les effectifs connus furent, comme ceux des chevaliers, de plus en plus largement distancées par ceux des nobles d’Afrique et d’Asie Mineure. Cette évolution chronologique s’est accompagnée d’une évolution de la répartition géographique de ces primores. La Narbonnaise est présente dans la prosopographie sénatoriale et équestre dès la fin de la République, mais le premier chevalier connu des Trois Gaules date de l’époque augustéenne et la première attestation d’un sénateur de l’une de ces provinces de l’époque claudienne. Ce retard a duré pour le recrutement sénatorial jusqu’au début du IIe siècle, tandis que les effectifs des chevaliers croissaient oins inégalement. Au IIe siècle le contraste entre la Narbonnaise et le reste de la Gaule s’est atténué à la suite de la diminution du nombre des sénateurs et des chevaliers connus dans la province du Sud-Est, alors que dans les Trois Gaules le nombre des premiers augmentait légèrement et que se maintenait le nombre des seconds, les deux provinces rhénanes restant en retrait. Au cours du IIIe siècle s’est produit un renversement des valeurs au bénéfice de la Gaule conquise par César, les régions rhénanes fournissant alors ses assises les plus larges au recrutement équestre. Les primores gallo-romains ont aussi connu une évolution d’ordre sociologique. Commencée par l’octroi du droit de cité au chefs indigènes, expliquant l’accès privilégié de ceux-ci à l’ordre équestre et par lui à l’ordre sénatorial, l’extension progressive du recrutement équestre puis sénatorial du Sud-Est vers les régions de l’intérieur et du Nord de la Gaule a continué jusqu’au deuxième tiers du IIe siècle au profit des milieux dirigeants traditionnels, mais aux chefs indigènes des peuples du Sud-Est et aux descendants des dynastes aquitains ou bataves ont succédé des notables de moindre envergure ; enfin ont accédé à leur tour à l’ordre équestre des militaires de carrière venus avant tout des régions du Nord-Est.
£46.41
Societe d'etudes latines de Bruxelles-Latomus Primores Galliarum. Sénateurs et chevaliers romains originaires de Gaule de la fin de la République au IIIe siècle: III. Étude sociale. 2. Les horizons de la vie
Un peu moins de trois cents Gallo-Romains ont appartenu aux deux ordres nobiliaires romains au cours du Haut-Empire, chevaliers pour les trois quarts, sénateurs pour le quart restant. La reconnaissance de cette appartenance est le résultat d’une application de critères d’origine géographique aux sénateurs et chevaliers romains présumés originaires de Gaule ou présumés tels à divers titres, qui a conduit à écarter, dans l’état actuel de la documentation, un nombre assez élevé de personnages considérés comme ayant appartenu à l’ordre sénatorial ou à l’ordre équestre pour des raisons individuelles ou un statut présumé de groupes. Il s’agit en ce cas d’une part de Gaulois assurés mais dont l’appartenance à l’un des deux ordres nobiliaires ne peut être qu’une erreur ou une trop fragile hypothèse, d’autre part de sénateurs ou de chevaliers parfaitement authentiques mais pour lesquels une origine de Gaule ne pose sur de fondements dépourvus de solidité ou qui ne suffisent pas à asseoir une conviction. Ces deux élites nobiliaires ont connu simultanément une triple évolution. Une évolution chronologique des effectifs connus: ils ont progressé de manière parallèle pour les sénateurs et les chevaliers jusqu’à la fin du 1er siècle, en laissant derrière eux les effectifs sénatoriaux et équestres des provinces hispaniques, africaines et micrasiatiques ; une baisse a commencé dans la seconde moitié du IIe siècle et s’est généralisée au IIIe siècle, plus rapidement et plus profondément, au moins en apparence, pour les sénateurs dont les effectifs connus furent, comme ceux des chevaliers, de plus en plus largement distancées par ceux des nobles d’Afrique et d’Asie Mineure. Cette évolution chronologique s’est accompagnée d’une évolution de la répartition géographique de ces primores. La Narbonnaise est présente dans la prosopographie sénatoriale et équestre dès la fin de la République, mais le premier chevalier connu des Trois Gaules date de l’époque augustéenne et la première attestation d’un sénateur de l’une de ces provinces de l’époque claudienne. Ce retard a duré pour le recrutement sénatorial jusqu’au début du IIe siècle, tandis que les effectifs des chevaliers croissaient oins inégalement. Au IIe siècle le contraste entre la Narbonnaise et le reste de la Gaule s’est atténué à la suite de la diminution du nombre des sénateurs et des chevaliers connus dans la province du Sud-Est, alors que dans les Trois Gaules le nombre des premiers augmentait légèrement et que se maintenait le nombre des seconds, les deux provinces rhénanes restant en retrait. Au cours du IIIe siècle s’est produit un renversement des valeurs au bénéfice de la Gaule conquise par César, les régions rhénanes fournissant alors ses assises les plus larges au recrutement équestre. Les primores gallo-romains ont aussi connu une évolution d’ordre sociologique. Commencée par l’octroi du droit de cité au chefs indigènes, expliquant l’accès privilégié de ceux-ci à l’ordre équestre et par lui à l’ordre sénatorial, l’extension progressive du recrutement équestre puis sénatorial du Sud-Est vers les régions de l’intérieur et du Nord de la Gaule a continué jusqu’au deuxième tiers du IIe siècle au profit des milieux dirigeants traditionnels, mais aux chefs indigènes des peuples du Sud-Est et aux descendants des dynastes aquitains ou bataves ont succédé des notables de moindre envergure ; enfin ont accédé à leur tour à l’ordre équestre des militaires de carrière venus avant tout des régions du Nord-Est.
£76.68
Societe d'etudes latines de Bruxelles-Latomus Primores Galliarum. Sénateurs et chevaliers romains originaires de Gaule de la fin de la République au IIIe siècle: II. Prosopographie
Un peu moins de trois cents Gallo-Romains ont appartenu aux deux ordres nobiliaires romains au cours du Haut-Empire, chevaliers pour les trois quarts, sénateurs pour le quart restant. La reconnaissance de cette appartenance est le résultat d’une application de critères d’origine géographique aux sénateurs et chevaliers romains présumés originaires de Gaule ou présumés tels à divers titres, qui a conduit à écarter, dans l’état actuel de la documentation, un nombre assez élevé de personnages considérés comme ayant appartenu à l’ordre sénatorial ou à l’ordre équestre pour des raisons individuelles ou un statut présumé de groupes. Il s’agit en ce cas d’une part de Gaulois assurés mais dont l’appartenance à l’un des deux ordres nobiliaires ne peut être qu’une erreur ou une trop fragile hypothèse, d’autre part de sénateurs ou de chevaliers parfaitement authentiques mais pour lesquels une origine de Gaule ne pose sur de fondements dépourvus de solidité ou qui ne suffisent pas à asseoir une conviction. Ces deux élites nobiliaires ont connu simultanément une triple évolution. Une évolution chronologique des effectifs connus: ils ont progressé de manière parallèle pour les sénateurs et les chevaliers jusqu’à la fin du 1er siècle, en laissant derrière eux les effectifs sénatoriaux et équestres des provinces hispaniques, africaines et micrasiatiques ; une baisse a commencé dans la seconde moitié du IIe siècle et s’est généralisée au IIIe siècle, plus rapidement et plus profondément, au moins en apparence, pour les sénateurs dont les effectifs connus furent, comme ceux des chevaliers, de plus en plus largement distancées par ceux des nobles d’Afrique et d’Asie Mineure. Cette évolution chronologique s’est accompagnée d’une évolution de la répartition géographique de ces primores. La Narbonnaise est présente dans la prosopographie sénatoriale et équestre dès la fin de la République, mais le premier chevalier connu des Trois Gaules date de l’époque augustéenne et la première attestation d’un sénateur de l’une de ces provinces de l’époque claudienne. Ce retard a duré pour le recrutement sénatorial jusqu’au début du IIe siècle, tandis que les effectifs des chevaliers croissaient oins inégalement. Au IIe siècle le contraste entre la Narbonnaise et le reste de la Gaule s’est atténué à la suite de la diminution du nombre des sénateurs et des chevaliers connus dans la province du Sud-Est, alors que dans les Trois Gaules le nombre des premiers augmentait légèrement et que se maintenait le nombre des seconds, les deux provinces rhénanes restant en retrait. Au cours du IIIe siècle s’est produit un renversement des valeurs au bénéfice de la Gaule conquise par César, les régions rhénanes fournissant alors ses assises les plus larges au recrutement équestre. Les primores gallo-romains ont aussi connu une évolution d’ordre sociologique. Commencée par l’octroi du droit de cité au chefs indigènes, expliquant l’accès privilégié de ceux-ci à l’ordre équestre et par lui à l’ordre sénatorial, l’extension progressive du recrutement équestre puis sénatorial du Sud-Est vers les régions de l’intérieur et du Nord de la Gaule a continué jusqu’au deuxième tiers du IIe siècle au profit des milieux dirigeants traditionnels, mais aux chefs indigènes des peuples du Sud-Est et aux descendants des dynastes aquitains ou bataves ont succédé des notables de moindre envergure ; enfin ont accédé à leur tour à l’ordre équestre des militaires de carrière venus avant tout des régions du Nord-Est.
£108.26
Societe d'etudes latines de Bruxelles-Latomus Primores Galliarum. Sénateurs et chevaliers romains originaires de Gaule de la fin de la République au IIIe siècle: III. Étude sociale. 1. Les racines
Un peu moins de trois cents Gallo-Romains ont appartenu aux deux ordres nobiliaires romains au cours du Haut-Empire, chevaliers pour les trois quarts, sénateurs pour le quart restant. La reconnaissance de cette appartenance est le résultat d’une application de critères d’origine géographique aux sénateurs et chevaliers romains présumés originaires de Gaule ou présumés tels à divers titres, qui a conduit à écarter, dans l’état actuel de la documentation, un nombre assez élevé de personnages considérés comme ayant appartenu à l’ordre sénatorial ou à l’ordre équestre pour des raisons individuelles ou un statut présumé de groupes. Il s’agit en ce cas d’une part de Gaulois assurés mais dont l’appartenance à l’un des deux ordres nobiliaires ne peut être qu’une erreur ou une trop fragile hypothèse, d’autre part de sénateurs ou de chevaliers parfaitement authentiques mais pour lesquels une origine de Gaule ne pose sur de fondements dépourvus de solidité ou qui ne suffisent pas à asseoir une conviction. Ces deux élites nobiliaires ont connu simultanément une triple évolution. Une évolution chronologique des effectifs connus: ils ont progressé de manière parallèle pour les sénateurs et les chevaliers jusqu’à la fin du 1er siècle, en laissant derrière eux les effectifs sénatoriaux et équestres des provinces hispaniques, africaines et micrasiatiques ; une baisse a commencé dans la seconde moitié du IIe siècle et s’est généralisée au IIIe siècle, plus rapidement et plus profondément, au moins en apparence, pour les sénateurs dont les effectifs connus furent, comme ceux des chevaliers, de plus en plus largement distancées par ceux des nobles d’Afrique et d’Asie Mineure. Cette évolution chronologique s’est accompagnée d’une évolution de la répartition géographique de ces primores. La Narbonnaise est présente dans la prosopographie sénatoriale et équestre dès la fin de la République, mais le premier chevalier connu des Trois Gaules date de l’époque augustéenne et la première attestation d’un sénateur de l’une de ces provinces de l’époque claudienne. Ce retard a duré pour le recrutement sénatorial jusqu’au début du IIe siècle, tandis que les effectifs des chevaliers croissaient oins inégalement. Au IIe siècle le contraste entre la Narbonnaise et le reste de la Gaule s’est atténué à la suite de la diminution du nombre des sénateurs et des chevaliers connus dans la province du Sud-Est, alors que dans les Trois Gaules le nombre des premiers augmentait légèrement et que se maintenait le nombre des seconds, les deux provinces rhénanes restant en retrait. Au cours du IIIe siècle s’est produit un renversement des valeurs au bénéfice de la Gaule conquise par César, les régions rhénanes fournissant alors ses assises les plus larges au recrutement équestre. Les primores gallo-romains ont aussi connu une évolution d’ordre sociologique. Commencée par l’octroi du droit de cité au chefs indigènes, expliquant l’accès privilégié de ceux-ci à l’ordre équestre et par lui à l’ordre sénatorial, l’extension progressive du recrutement équestre puis sénatorial du Sud-Est vers les régions de l’intérieur et du Nord de la Gaule a continué jusqu’au deuxième tiers du IIe siècle au profit des milieux dirigeants traditionnels, mais aux chefs indigènes des peuples du Sud-Est et aux descendants des dynastes aquitains ou bataves ont succédé des notables de moindre envergure ; enfin ont accédé à leur tour à l’ordre équestre des militaires de carrière venus avant tout des régions du Nord-Est.
£69.15
Societe d'etudes latines de Bruxelles-Latomus Primores Galliarum. Sénateurs et chevaliers romains originaires de Gaule de la fin de la République au IIIe siècle: I. Méthodologie
Un peu moins de trois cents Gallo-Romains ont appartenu aux deux ordres nobiliaires romains au cours du Haut-Empire, chevaliers pour les trois quarts, sénateurs pour le quart restant. La reconnaissance de cette appartenance est le résultat d’une application de critères d’origine géographique aux sénateurs et chevaliers romains présumés originaires de Gaule ou présumés tels à divers titres, qui a conduit à écarter, dans l’état actuel de la documentation, un nombre assez élevé de personnages considérés comme ayant appartenu à l’ordre sénatorial ou à l’ordre équestre pour des raisons individuelles ou un statut présumé de groupes. Il s’agit en ce cas d’une part de Gaulois assurés mais dont l’appartenance à l’un des deux ordres nobiliaires ne peut être qu’une erreur ou une trop fragile hypothèse, d’autre part de sénateurs ou de chevaliers parfaitement authentiques mais pour lesquels une origine de Gaule ne pose sur de fondements dépourvus de solidité ou qui ne suffisent pas à asseoir une conviction. Ces deux élites nobiliaires ont connu simultanément une triple évolution. Une évolution chronologique des effectifs connus: ils ont progressé de manière parallèle pour les sénateurs et les chevaliers jusqu’à la fin du 1er siècle, en laissant derrière eux les effectifs sénatoriaux et équestres des provinces hispaniques, africaines et micrasiatiques ; une baisse a commencé dans la seconde moitié du IIe siècle et s’est généralisée au IIIe siècle, plus rapidement et plus profondément, au moins en apparence, pour les sénateurs dont les effectifs connus furent, comme ceux des chevaliers, de plus en plus largement distancées par ceux des nobles d’Afrique et d’Asie Mineure. Cette évolution chronologique s’est accompagnée d’une évolution de la répartition géographique de ces primores. La Narbonnaise est présente dans la prosopographie sénatoriale et équestre dès la fin de la République, mais le premier chevalier connu des Trois Gaules date de l’époque augustéenne et la première attestation d’un sénateur de l’une de ces provinces de l’époque claudienne. Ce retard a duré pour le recrutement sénatorial jusqu’au début du IIe siècle, tandis que les effectifs des chevaliers croissaient oins inégalement. Au IIe siècle le contraste entre la Narbonnaise et le reste de la Gaule s’est atténué à la suite de la diminution du nombre des sénateurs et des chevaliers connus dans la province du Sud-Est, alors que dans les Trois Gaules le nombre des premiers augmentait légèrement et que se maintenait le nombre des seconds, les deux provinces rhénanes restant en retrait. Au cours du IIIe siècle s’est produit un renversement des valeurs au bénéfice de la Gaule conquise par César, les régions rhénanes fournissant alors ses assises les plus larges au recrutement équestre. Les primores gallo-romains ont aussi connu une évolution d’ordre sociologique. Commencée par l’octroi du droit de cité au chefs indigènes, expliquant l’accès privilégié de ceux-ci à l’ordre équestre et par lui à l’ordre sénatorial, l’extension progressive du recrutement équestre puis sénatorial du Sud-Est vers les régions de l’intérieur et du Nord de la Gaule a continué jusqu’au deuxième tiers du IIe siècle au profit des milieux dirigeants traditionnels, mais aux chefs indigènes des peuples du Sud-Est et aux descendants des dynastes aquitains ou bataves ont succédé des notables de moindre envergure ; enfin ont accédé à leur tour à l’ordre équestre des militaires de carrière venus avant tout des régions du Nord-Est.
£94.58