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Peeters Publishers Les Sujets Du Pere: Les Rois De France Face Aux Representants Du Peuple Dans Les Assemblees De Notables Et Les Etats Generaux 1302-1615
Dans la periode qui va du regne de Philippe IV le Bel (1285-1314) a celui de Louis XIII (1610-1643) la royaute francaise se transforme d'une monarchie aux accents "seigneuriaux" en une monarchie presque souveraine ou tous les habitants deviennent les sujets de "Sa Majeste", titre aux accents romains officialise sous Henri II. Le parcours qui mene vers cette sujetion se trouve cependant etre balise de sentiments. Tant que le pouvoir royal n'est pas encore bien en selle, il exploite pleinement le theme de l'affection: le roi est le pater patriae ou le "pere" qui aime ses sujets et qui les consulte volontiers dans les assemblees de notables et dans des Etats, provinciaux, regionaux ou generaux. L'affection atteint son apogee dans l'assemblee de notables de 1506 ou les deputes conferent a Louis XII le titre de "pere du peuple", qualification qui est ressassee a l'infini par la machine propagandiste: le roi de France est le "pere" de ses sujets.L 'etiquette "pere du peuple" ne sert cependant qu'a masquer des velleites centralisatrices et autoritaires, car le "pere" de la bienheureuse famille francaise se souvient du statut du pere dans l'Ancien Testament et de celui du pater familias de l'Empire romain. Ces peres-la voulaient etre obeis.L'issue est previsible. Des que le principe de la souverainete du roi s'est impose, les rois de France abandonnent le theme de la paternite affective qui leur a rendu de si bons services et, sauf rare exception, ils refusent d'inviter encore leurs sujets bien-aimes a venir discuter de problemes touchant "le roi et le royaume". La voix du peuple a beau etre la voix de Dieu, toujours est-il que les assemblees de notables et, a fortiori, les Etats generaux sont des obstacles incommodes et incontrolables. Cela deplait foncierement au roi de France qui regne par la grace de Dieu et qui n'a des comptes a rendre qu'a Lui. Tous les habitants du royaume - et peu importe leur statut - deviennent des sujets du roi-"pere". Les Etats generaux de 1614-15 sont les derniers. Il y a encore deux assemblees de notables (en 1617 et 1626), mais elles ne changent pas la donne: la voix du peuple est etouffee. Ce n'est qu'en 1789 qu'elle se fait entendre de nouveau.
£92.04
Peeters Publishers Selling and Rejecting Politics in Early Modern Europe
Power in the early modern age, as in the present age, is an important subject for debate. What is power? Who has it or should have it? What are the underlying reasons for this? And especially, how is this power exercised, legitimised, and accepted? The issue of power in Europe in the early modern age is all the more significant because the demarcation line between the worldly and the religious component of power is not always clearly drawn. The fact is that power can only exist in a structured context where there is a measure of approval and consensus on the way that power is constituted and exercised. It is actually about the relationship between those who have or crave power and those who find themselves in subordinate positions. Many means of persuasion are deployed in propaganda mechanisms to underscore the rightness or superiority of this relationship. The reverse side of this phenomenon is equally important: the extent to which criticism is being voiced and other opinions are being proclaimed is at least as relevant to an evaluation of the relationship between both groups, i.e. rulers and subordinates. In societies where pomp and circumstance bear the brunt of the persuasive process - since not everyone can read or write - visual elements are crucial: painting, sculpture, architecture, urban planning, court parties and ceremonies play a major role, as do all the products issued by the printing presses: tracts and pamphlets, illustrated or unillustrated. The essays in this volume deal not so much with theories of power but rather with the ways that rulers attempt to motivate the legitimation of their power and convey their own superiority, be it genuine or spurious. They focus on the persuasive production emanating from governments as well as on the reactions of other parties, which show both confirmative and contesting tendencies.
£64.45