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Amis du Centre d'histoire et de civilisation de Byzance Horomos Monastery: Art and History
The monastery of Horomos is situated on the right bank of the Axurean river, about 5 km as the crow flies to the north-east of Ani, the Armenian "city of 1000 churches". When the monastery was founded (c. 930), Ani was still little more than a fortress. Soon, however, Ani grew into a royal city (960) and the see of the Catholicos (992), while the humble monastic congregation became the "rest place of the Kings", the chaplaincy of the capital, an important cultural centre and showcase of Bagratid architecture. It continued to develop and prosper up to the end of the 13th century. From the 19th century onwards, the site was visited by learned travellers, who described the monuments and transcribed their inscriptions. About 1910, the famous historian of Armenian arts, T'oros T'oramanean, drew complete plans and elevations of the extant buildings, with a detailed account of their decoration. In 1920, however, Turkey annexed the province of Kars and Horomos was included in a military zone, inaccessible to archaeological research. Only in 2013 and 2014, were Armenian visitors able to penetrate the site again and to take new photographs of monuments and inscriptions. The present volume, with contributions by six authors, takes a fresh look at the site, providing exhaustive updated information. A comprehensive study of the history of the monastic congregation from the 10th to the 20th century is followed by a general survey of the architecture, a detailed examination of a new kind of monastic structure, the zamatun, endowed with rich symbolic decoration, a decipherment of the crosses and xac'k'ars, a review of the manuscript output of the scriptorium, and finally, an epigraphic corpus providing both a photograph and a drawing for each extant inscription, thus ensuring a much more complete and reliable text than in all previous editions and translations.
£110.56
Amis du Centre d'histoire et de civilisation de Byzance Nourritures terrestres, nourritures célestes: La culture alimentaire à Byzance
Ce livre porte sur la culture alimentaire byzantine, sa constitution et la manière dont elle se différencie des cultures alimentaires juive, musulmane et chrétienne occidentale. Il se penche sur ses sources d'inspiration puisqu'elle opère une synthèse entre les exigences religieuses du christianisme et les recommandations diététiques de la médecine grecque. Le choix des aliments, la préparation de la nourriture, comme sa consommation lors de repas, obéissent à des règles qui changent à travers le temps; or, durant les onze siècles de son existence, le monde byzantin a connu de profonds changements religieux, culturels et politiques. Il est entré en contact avec des populations ayant leurs propres traditions culinaires ou leurs interdits alimentaires et il a donc été soumis à des influences diverses. La culture alimentaire byzantine naît d'une rencontre entre les traditions culinaires du monde romain, les habitudes alimentaires des différentes populations du monde méditerranéen et les nouvelles règles de l'éthique alimentaire chrétienne, favorisant la frugalité, voire l'ascèse en matière d'alimentation. Le christianisme byzantin modifie les habitudes alimentaires, non pas à la manière de l'islam ou du judaïsme en établissant une liste d'aliments et de boissons interdits, conduisant à une modification des productions agricoles, mais en créant une éthique alimentaire chrétienne dans laquelle le jeûne tient une place prépondérante. Le livre étudie la mise en place d'un calendrier du jeûne, faisant alterner des périodes festives et des périodes de restrictions alimentaires. Le milieu monastique fait naître un régime ascétique rigoureux qui doit faciliter la maîtrise du corps, dans la recherche d'une proximité spirituelle avec Dieu, égale à celle des anges. La création d'un régime alimentaire ascétique par les moines a une forte influence sur le reste de la société byzantine, parce que la vie monastique y est perçue comme la voie royale pour entrer au Paradis. La société byzantine médiévale suit une version adoucie, plus modérée de cette ascèse alimentaire, qui est toutefois devenue une norme du comportement chrétien, rejetant le gourmand et, encore plus, le glouton parmi les pécheurs. Ce livre analyse la manière dont la religion s'est insérée dans l'alimentation en bénissant ou en sacralisant certains aliments, par exemple dans le rituel eucharistique. Histoire religieuse et histoire sociale se combinent donc dans ce travail pour essayer de comprendre comment s'est élaborée cette culture alimentaire byzantine que les étrangers de passage perçoivent comme différents de la leur au Moyen ge et dont les Byzantins eux-mêmes ont conscience quand ils critiquent leurs voisins, en particulier les Latins.
£71.20
Amis du Centre d'histoire et de civilisation de Byzance Prostituées repenties et femmes travesties dans l'hagiographie géorgienne
«C'est à cause de la femme que le diable livre bataille aux serviteurs de Dieu», di le moine Eugène à sa fille Marie. Voilà pourquoi toute présence féminine est en principe bannie du monastère. Mais l'Adversaire connaît plus d'un tour pour braver l'interdit. Tantôt une petite fille se fait passer pour un garçon afin de rester près de son père, devenu moine après son veuvage. Tantôt une jeune femme échappe à un mariage forcé en prenant l'aspect d'un eunuque. Travestissements sans retour, où l'on est toujours en péril d'être démasqué. La vérité n'éclate qu'après la mort de l'ascète, à l'occasion de sa toilette funèbre. Mais la femme peut aussi franchir la clôture monastique d'une façon immatérielle, grâce aux fantasmes masculins. L'évêque Nonnos cherche en vain, depuis tant d'années, à parer son âme de vertus dignes du Christ, son divin époux, et c'est une prostituée, Pélagie d'Antioche, qui lui donne, par les raffinements de sa toilette, l'image de la vraie ferveur! Zosime poursuit dans le désert l'ombre d'un maître insaisissable qui lui enseignerait des mortifications inédites, et c'est Marie l'Égyptienne, la courtisane repentie, qui lui révèle les grâces prodigieuses réservées à la repentance parfaite. Comment qualifier de tels romans? Rêves érotiques ou «histoires utiles à l'âme»? La trame est fabuleuse, mais le cadre est réel. Loin des mégapoles corruptrices d'Alexandrie, d'Antioche et de Constantinople, les moines du désert comptent parmi eux de prodigieux «vieillards», à qui le mérite de leur ascèse ouvre un compte illimité au trésor des miséricordes divines. Le récit de leurs exploits a connu un succès foudroyant de l'Égypte au Caucase et jusqu'à l'Occident latin. Rutebeuf et Villon en étaient nourris. L'intérêt des versions géorgiennes que publie Nana Mirachvili-Springer est de nous découvrir une couche rédactionnelle plus ancienne que la vulgate grecque et d'offrir de précieux repères pour reconstituer la genèse du genre, depuis l'anecdote monastique jusqu'à la fiction la plus élaborée.
£81.12
Amis du Centre d'histoire et de civilisation de Byzance Thessalonique au temps des Zélotes (1342-1350): Actes de la table ronde organisée dans le cadre du 22e Congrès international des études byzantines, à Sofia, le 25 août 2011
En 1342, à l'occasion de la guerre entre Jean Paléologue et Jean Catacuzène pour la succession d'Andronic III, un groupe de partisans de Jean Paléologue, que les sources désignent du nom de Zélotes, prend le pouvoir à Thessalonique et gouverne la ville en s'appuyant sur le peuple contre les artistocrates. Les sources qui nous renseignent sur cet épisode, toutes issues de plumes aristocratiques, le décrivent comme une succession d'exactions et de violences, qui culmine dans le massacre du gouverneur et des notables à l'issue d'une tentative avortée de livrer la ville à Catacuzène. Thessalonique resta de fait en dissidence jusqu'en 1349, alors que dès 1347 Cantacuzène avait pris le pouvoir à Constantinople et dans le reste de l'Empire. La révolte des Zélotes, qui amalgame luttes de pouvoir et révolte sociale, a inspiré de nombreux historiens de diverses écoles et suscité des polémiques. Le 25 août 2011, dans le cadre du Congrès international des études byzantines qui se tenait à Sofia (Bulgarie), une table ronde réunit plusieurs spécialistes de cette période pour esquisser diverses approches de Thessalonique durant cette crise: contexte historique, culturel et religieux, questions de chronologie, vie quotidienne au milieu des violences. Les communications de cette table ronde, rassemblées dans le présent ouvrage, ouvrent de nouvelles perspectives sur cet épisode de l'histoire politique et sociale de l'Empire byzantin au XIVe siècle.
£69.31
Amis du Centre d'histoire et de civilisation de Byzance Oralité et lien social au Moyen Âge (Occident, Byzance, Islam): parole donnée, foi jurée, serment
Ce livre rassemble les contributions au colloque international «Oralité et lien social (Occident, Byzance, Islam): parole donnée, foi jurée, serment», organisé à Paris du 10 au 12 mai 2007, à l'instigation des byzantinistes de l'UMR 8167 - Orient et Méditerranée. À la lumière des recherches récentes, la place de la parole donnée et sa relation avec le serment leur avaient semblé plus importantes qu'on ne l'avait cru jusqu'ici dans la société qu'ils étudient: l'honneur passe en effet pour avoir, à Byzance, une importance bien moindre qu'en Occident, où notamment le rôle du serment vassalique a suscité une vaste littérature. En élargissant l'étude aux sociétés qui entourent l'Empire byzantin tant au sud et à l'est - le califat et les royaumes ou principautés musulmans - qu'à l'ouest - l'empire et les puissances chrétiennes d'Occident -, on voit se dégager de nouvelles perspectives.
£68.61
Amis du Centre d'histoire et de civilisation de Byzance Recherches sur la Chronique de Jean Malalas I
Sous le nom de Jean Malalas nous est parvenue une Chronique universelle, la plus ancienne qui soit conservée en grec. Rédigée au VIe siècle, d'abord dans l'Orient syrien, puis à Constantinople, elle embrasse l'histoire des hommes depuis la création du monde jusqu'au règne mémorable de Justinien. Récits bibliques, mythes antiques, traditions hermétiques, légendes de fondation, descriptions de monuments, histoire des règnes y sont étroitement imbriqués. Ce foisonnement narratif qui, tout comme son système chronologique original, distingue l'ouvrage de Malalas des autres chroniques byzantines donne à l'oeuvre un intérêt extraordinaire. Pour rendre compte d'une telle richesse, il faut des compétences multiples. L'équipe de recherche aixoise qui prépare une traduction française de la Chronique a donc organisé, en mars 2003, un colloque pluridisciplinaire: il a réuni des historiens s'intéressant au monde classique ou à l'Antiquité tardive et des philologues, connaisseurs des langues classiques ou orientales. Le présent volume rassemble, sous un forme plus développée, dix contributions présentées à cette occasion. Elles ont pour thèmes la genèse du texte, qu'il s'agisse des récits des origines ou de l'histoire des temps chrétiens, et sa transmission dans les traditions grecque, slave, syrienne et latine.
£69.09
Amis du Centre d'histoire et de civilisation de Byzance Lewond Vardapet. Discours historique: Avec en annexe la Correspondance d'Omar et de Léon
Dans son Discours historique, l'Arménien Lewond raconte comment «Muhammad et ses successeurs conquirent non seulement l'Arménie, mais l'univers». Posant l'expansion de l'islam comme un phénomène universel, l'auteur relate le sort de son pays, depuis la mort de Muhammad et celle d'Héraclius (641), jusqu'en 789. Selon lui, les Arabes ont poursuivi dès le début le dessein de déstructurer la société arménienne, d'exploiter le territoire et les populations soumises, en créant un contexte défavorable à la vie chrétienne. Il apporte ainsi des informations uniques sur l'Arménie, tout en exposant ses propres points de vue sur les califes, les conquêtes, les guerres civiles ou le passage des Omeyyades aux Abbassides. Effectuée sur un texte critique établi par Alexan Hakobian, qui respecte les divisions de chapitres et les titres les plus anciens, la traduction a été conjointement élaborée par Jean-Pierre Mahé et Bernadette Martin-Hisard. Cette dernière est la principale responsable des annotations à caractère historique qui accompagnent la traduction, ainsi que des pages qui lui font suite, consacrées à l'oeuvre de Lewond, sa date et son dessein. Bien des données du texte plaident en faveur de la datation, récemment contestée, à la fin du VIIIe siècle. L'auteur ne s'efforce pas seulement de relater les changements imposés à son pays par l'arrivée des Arabes; il présente aussi sa chronique comme l'Enseignement spirituel qu'on peut attendre d'un théologien s'adressant à des fidèles, désorientés par des événements sans précédent. Au-delà de son interprétation biblique, Lewond, sensible au sort de la population, est un des premiers auteurs arméniens à s'interroger sur la guerre et sur la domination califale: faut-il se révolter, se soumettre ou temporiser? On ne saurait dire avec certitude si son opinion est celle de certains milieux aristocratiques ou des autorités de l'Église, ce qui est le plus probable. Son oeuvre invite aussi à reconsidérer les relations entre monde arménien et monde byzantin au VIIIe siècle. En annexe on trouvera une Correspondance apocryphe d'Omar II et de Léon III, insérée ultérieurement dans le Discours historique de Lewond. La version arménienne de ce débat théologique entre le christianisme et l'islam est présentée, traduite et annotée par Jean-Pierre Mahé, qui a confronté l'arménien à la rédaction arabe de la Lettre d'Omar (IXe-Xe s.).
£85.90
Amis du Centre d'histoire et de civilisation de Byzance Richesse et croissance au Moyen Âge: Orient et Occident
Les sociétés médiévales n'ont été ni si pauvres ni si stagnantes qu'on le croyait autrefois. Pour l'Occident chrétien, le moyen âge est le temps d'une première croissance, que les travaux de Pierre Toubert ont tout particulièrement éclairée. Ce maître honore d'une vivante postface le présent recueil, qui se veut représentatif des tendances actuelles de l'histoire économique, aujourd'hui en pleine réanimation à partir notamment de l'impulsion donnée depuis Byzance ou le monde arabo-musulman. Jean-Marie Martin et Dominique Barthélemy ont pu ainsi recueillir onze études, dont la variété soutiendra l'intérêt du lecteur et dont l'apport consiste alternativement en de précieux bilans et tableaux et en des explorations pionnières. On y rencontre en effet aussi bien des montagnes en crise que des plaines fécondées par l'irrigation, beaucoup de monnaie mais aussi des cadeaux appréciés, et la richesse des élites, souvent signalée, trouve parfois ses limites dans la dette.
£69.89
Amis du Centre d'histoire et de civilisation de Byzance The Pontic-Danubian Realm in the Period of the Great Migration
£82.59
Amis du Centre d'histoire et de civilisation de Byzance Pierre Gilles, Itinéraires byzantins: Lettre à un ami. Du Bosphore de Thrace. De la topographie de Constantinople et de ses antiquités
Si l'on a pu qualifier Charles du Fresne, sieur Du Cange (1610-1688) de fondateur des études d'histoire byzantine, il faut reconnaître que, quatre générations plus tôt, Pierre Gilles (1489-1555) en fut le pionnier. Deux ouvrages rédigés en latin et publiés de façon posthume, Du Bosphore de Thrace et De la topographie de Constantinople, ont fait de lui une autorité incontestable pour tous ceux qui s'intéressent aux choses de Byzance. Pendant près d'un demi-millénaire, voyageurs, cosmographes, espions, historiens, archéologues, voire rédacteurs de guide touristique en ont fait leur miel, même si certains n'éprouvèrent pas toujours la nécessité de citer leur source. On a choisi d'en présenter, pour la première fois, une traduction complète en français, précédée de celle de la Lettre à un ami, que Gilles rédigea pour rendre compte de son voyage d'Istanbul à Tabriz et Alep, dans l'escorte du sieur d'Aramon, ambassadeur du roi de France auprès de Soliman le Magnifique. En tant qu'humaniste, Gilles considère que la vérité doit résider dans les textes transmis depuis l'Antiquité. Mais des travaux antérieurs dans le domaine de l'ichtyologie lui avaient montré que les enquêtes de terrain peuvent aussi apporter des améliorations et des compléments. Sa méthode consiste donc, dans un premier temps, à recueillir dans les sources antiques et médiévales, déjà imprimées ou encore inédites, les informations topographiques nécessaires à son propos. Puis il confronte celles-ci à ses propres observations, reflet des matérialités de son époque. S'il constate une contradiction entre texte et réalité, à lui de la résoudre, quitte à laisser, devant une aporie, l'éventuelle solution à de plus diligents. Maintenant, au lecteur qui voudra bien mettre ses pas dans ceux de Pierre Gilles, nous rappellerons la formule de son contemporain Rabelais: Croyez le, si voulez; si ne voulez, allez y veoir. Mais je sçay bien ce que je veidz.
£68.64
Amis du Centre d'histoire et de civilisation de Byzance Du village à l'empire: Autour du registre fiscal d'Aphrodito (525/526)
Le Registre fiscal édité et commenté dans ce livre note tous les versements, en or et en cuivre, encaissés par le Trésor du village d'Aphrodito en Basse-Thébaïde durant l'année 525/526, ainsi que la répartition des recettes entre la Caisse centrale et les divers bénéficiaires désignés par l'administration. Document des plus banals pour son époque, il est aujourd'hui unique par son état de conservation et par le contexte documentaire nourri qui éclaire et enrichit ses données propres. Le commentaire explore les domaines, parfois très vastes, où les données du Registre et du dossier constitué autour de lui remettent en cause les idées reçues. Document comptable, le Registre fournit pour la première fois la clef des rapports réels entre les deux espèces, l'or et le cuivre, qui dominent la circulation monétaire dans l'Antiquité tardive. Une étude des salaires et des rations militaires, auxquels Aphrodito contribue, en donne une image singulièrement concrète, quant aux modalités de paiement mais aussi aux quantités consommées par les soldats. Les données relatives à la fiscalité en blé inspirent une enquête sur l'approvisionnement de la capitale, Constantinople, et jettent une lumière inattendue sur le nombre de victimes de la grande peste de 542. Ce village égyptien reculé s'avère un échantillon fidèle de la société impériale, un microcosme où les problèmes parmi les plus débattus de l'histoire économique et sociale du Bas-Empire ont laissé leur empreinte et peut-être la clef de leur solution.
£70.12
Amis du Centre d'histoire et de civilisation de Byzance Michel Psellos. Portraits de famille
Bien que Michel Psellos (1018 - ca. 1078) soit l'un des plus importants auteurs byzantins, et l'un des plus prolifiques, seule une infime partie de sa production littéraire, d'accès souvent difficile, est actuellement disponible en traduction. On trouvera dans le présent volume la première version française de l'une de ses oeuvres majeures, l'éloge dédié à la mémoire de sa mère, morte en odeur de sainteté, ainsi que la traduction de son Éloge funèbre en l'honneur de sa fille Styliané, emportée par la maladie à un âge enfantin, et celle de quelques opuscules (discours et lettres) évoquant son petit-fils encore aux langes. Ce dossier de textes offre un intéressant aperçu sur l'histoire de la vie privée à l'époque médio-byzantine, dans sa double dimension matérielle (histoire de la famille et de l'éducation) et psychologique (histoire des sentiments, histoire de la foi). Par leur variété de ton, ces différents oeuvres apportent aussi un éclairage précieux sur la personnalité complexe et les multiples talents d'un auteur puissamment original.
£81.28
Amis du Centre d'histoire et de civilisation de Byzance "Pearls before Swine": Missionary Work in Byzantium
Not a single contemporary Byzantine source mentions the Christianization of Ethiopia in the fifth century, the Byzantine attempts to convert Persia at the end of the sixth, the creation of the Slavic alphabet in the ninth, or the baptism of Rus' in the tenth. These great achievements of Eastern Christianity left the Byzantines themselves perfectly indifferent. Byzantium produced a number of ardent and committed missionaries, but much more visible were the Greek intellectuals who believed that it was easier "to whitewash and Ethiopian" than to Christianize a barbarian. When Leo V acquainted the pagan Bulgars with the Christian sacraments, Theophanes Continuatus castigated him for "casting the pearls of faith before the swine". In the end, the missionary zeal of a few enthusiasts lost out to the haughty isolationism of Empire. "Pearls before the Swine" focuses on the complex relationship between the Christian pledge to "teach all nations" and Greek cultural snobbery.
£69.15
Amis du Centre d'histoire et de civilisation de Byzance Réduire le schisme?: Ecclésiologies et politiques de l'union entre Orient et Occident (XIIe-XVIIIe siècle)
Un fil rouge traverse les siècles chrétiens depuis l'origine: la condamnation du schisme. Parallèlement à la différenciation lente et souterraine entre la chrétienté latine et les Églises d'Orient, l'Union continue d'être présentée comme une nécessité ecclésiologique et politique. Mais cette situation apparemment binaire n'offre-t-elle pas un face-à-face trompeur? Si, de part et d'autre, une même doctrine présente l'unité de l'Église universelle comme un idéal à retrouver, c'est bien souvent la papauté qui est à l'origine des modalités imposées à cette «communion». Du XIIIe au XVIII siècle, choisissant des moments clefs des diverses tentatives de réconciliation des Églises, effectives ou avortées, cet ouvrage se concentre sur les manières de pratiquer et de théoriser la «réduction» du parti avec lequel on est censé dialoguer. De l'Union de Lyon (1274) aux stratégies de conversion élaborées par la Congrégation romaine de la Propagande de la foi à l'époque moderne, avec quels outils chaque confession construit-elle son orthodoxie exclusive et autorisée? Les auteurs de ce volume replacent dans son historicité particulière l'universalité revendiquée par les acteurs et examinent les dynamiques de la confrontation: tout en s'arc-boutant sur des thématiques bien déterminées (le Filioque, le pouvoir du pape, etc.), ces débats donnent lieu à des évolutions riches qui participent pleinement de l'histoire sociale et intellectuelle des rapports entre Orient et Occident dans la longue durée.
£73.28
Amis du Centre d'histoire et de civilisation de Byzance L'embryon et son âme dans les sources grecques: (VIe siècle av. J.-C. - Ve siècle après J.-C.)
Comment l'âme vient-elle à l'embryon? Ce n'est pas la même chose d'envisager l'embryon comme le réceptacle incident d'une âme tombée des cieux, ou comme un corps s'éveillant à la vie. C'est pourquoi il faut tout d'abord répondre à cette question: quel rapport le corps entretient-il avec son âme? Cet ouvrage explore la perception de l'âme dans les deux grands courants entre lesquels se partagent les sources grecques depuis les Présocratiques: les tenants d'une épopée de l'âme tombée du ciel, attelée à un corps et cherchant à regagner le monde des esprits purs, et les irréductibles de l'âme non séparable qui estiment à l'inverse qu'on ne peut penser l'âme indépendamment du corps qu'elle anime. L'enquête est menée dans différents corpus: philosophes et médecins, textes bibliques et tradition rabbinique, gnoses païennes et chrétiennes, Pères de l'Église et chrétiens marginaux. La troisième partie envisage, dans ces corpus, la rencontre de l'embryon et de son âme, qu'il est convenu d'appeler l'animation de l'embryon: d'où vient l'âme? Quand s'unit-elle au corps en gestation? Pour adopter un langage plus moderne: l'embryon est-il un végétal, un animal ou un humain à part entière? L'enquête s'achève à la fin du Ve siècle. Tout est en place. Quelques ouvertures vers les questionnements des VIe et VIIe siècles montrent que c'est bien sur ces fondations antiques que sa bâtira la réflexion médiévale (byzantine et occidentale), avec ses retombées juridiques et éthiques. Aujourd'hui encore, bien des problématiques autour de l'embryon rejoignent les interrogations des anciens Grecs, et parfois leurs réponses.
£71.06
Amis du Centre d'histoire et de civilisation de Byzance Sceaux byzantins de la collection D. Theodoridis: Les sceaux patronymiques
Dimitri Theodoridis s'est intéressé dès sa jeunesse aux bulles de plomb byzantines. Il a constitué une imposante collection qui compte maintenant plus de 1 300 sceaux, en s'efforçant de les sélectionner pour leur qualité de conservation et pour leur intérêt historique. Environ 220 bulles ont été choisies pour ce livre sur le critère de la présence sur la légende du sceau d'un second nom, transmissible. La majeure partie de la collection est inédite et beaucoup de plombs ne comportent pas de pièces parallèles. Les fonctionnaires et les familles vivant sur les marges orientales de l'Empire, les Apokapai, les Brachamioi ou les Marchapsaboi, sont particulièrement bien représentés. Certaines pièces ont une portée historique exceptionnelle, telles les deux bulles au nom de Kakikios Aniôtès que l'on peut attribuer à l'ancien roi d'Arménie, Gagik, ou celle qui nous fait connaître un taxiarque de l'actuelle ville de Nigde. Cet ouvrage contribue aussi à notre connaissance de l'administration byzantine sous les derniers Macédoniens jusqu'au règne d'Alexis Comnène.
£71.53
Amis du Centre d'histoire et de civilisation de Byzance Juifs et chrétiens en Arabie aux Ve et VIe siècles: Regards croisés sur les sources
Dans les années 520 de l'ère chrétienne, l'Arabie méridionale fut le théâtre d'un événement exceptionnel dans l'histoire universelle: le massacre d'une population chrétienne par un souverain juif. Depuis près de 150 ans, les rois de Himyar (le Yémen actuel et une grande partie de l'Arabie séoudite) accordaient leur soutien au judaïsme. Les Éthiopiens du royaume d'Aksûm avaient réussi, vers le début du VIe siècle, à faire de Himyar un royaume tributaire. Mais en 523, le prince qu'ils avaient peut-être installé sur le trône se rebella. Il entreprit d'éliminer les chrétiens de son royaume qu'il estimait alliés aux Aksûmites. L'épisode le plus célèbre de cette entreprise - le massacre des chrétiens de la grande oasis de Najrân (en Arabie séoudite aujourd'hui, près de la frontière du Yémen) - est connu par une multitude de sources; inscriptions sudarabiques et éthiopiennes, récits syriaques, textes grecs historiques ou hagiographiques. La plus importante de ces sources, le Martyre d'Aréthas, déjà publié dans les Monographies, existe aussi dans de nombreuses versions orientales, en arménien, en géorgien, en arabe et en éthiopien. Le colloque de novembre 2008 dont les actes sont publiés ici visait à comprendre le contexte dans lequel ces écrits ont été produits et à démêler leurs rapports: les versions arabes et éthiopiennes, par exemple, offrent quelque données absentes du grec. Le colloque a également permis des progrès dans la compréhension des récits syriaques, qu'il s'agisse de leur auteur supposé ou des rapports entre les différentes versions d'un même récit. Le colloque avait aussi pour but de replacer les événements de Najrân dans un contexte plus large, en étudiant la ville et son histoire, le développement du monothéisme en Arabie du Sud et le rôle, tant politique que religieux, joué par l'Éthiopie, pour qui le Yémen représentait une chasse gardée.
£70.01
Amis du Centre d'histoire et de civilisation de Byzance Pèlerinages et lieux saints dans l'Antiquité et le Moyen Âge: Mélanges offerts à Pierre Maraval
Ces Mélanges sont offerts à Pierre Maraval, professeur émérite de l'Université de Paris IV-Sorbonne, spécialiste de l'histoire du christianisme antique. On trouvera dans ce volume une bibliographie de ses travaux. Ces Mélanges regroupent les contributions de plusieurs de ses amis et collègues sur les pèlerinages, sur les lieux saints, en particulier Jérusalem ainsi que sur la sainteté chrétienne, sur les prières et les calendriers liturgiques. La période envisagée par les auteurs de ce livre part de l'époque du Nouveau Testament et s'étend jusqu'à la fin du Moyen ge et concerne aussi bien l'Occident que l'Orient.
£70.71
Amis du Centre d'histoire et de civilisation de Byzance Discours annuels en l'honneur du patriarche Georges Xiphilin
Le samedi de Lazare, veille des Rameaux, se tenait au patriarcat de Constantinople une cérémonie en l 'honneur du patriarche en activité. Les étudiants en rhétorique, précédés de leur professeur, le maïstôr des rhéteurs, montaient à la tribune pour faire l'éloge de leur Pasteur. Nous devons à cette coutume, propre au XIIe siècle, un grand nombre d'éloges patriarcaux représentatifs de l'éducation rhétorique alors dispensée dans les écoles de Constantinople. Cinq discours en l'honneur du patriarche Georges Xiphilin (1191-1198) font l'objet du présent ouvrage. Ils sont dus à la plume du maïstôr des rhéteurs Georges Tornikès le Jeune et de ses élèves Jean Phrangopoulos, Manuel Sarantènos, Constantin Stilbès. Leur édition commentée permet de comprendre comment un cercle étroit de lettrés travaillait pour rédiger de tels textes, puisant sans retenue l'un chez l'autre des motifs, des expressions, des emprunts à la littérature antérieure. La lecture parallèle des cinq éloges autorise aussi une reconstitution plus détaillée de l'action de Georges Xiphilin au début de son patriarcat.
£70.94
Amis du Centre d'histoire et de civilisation de Byzance Inheritance, Law and Religions in the Ancient and Mediaeval Worlds
This book is about conflicts over inheritance in the Ancient and Mediaeval Worlds. It deals with rules of inheritance and property division in ancient Greece, in the Roman and Byzantine Empires, in some Latin kingdoms and in mediaeval Islamic Egypt. The sources drawn upon for this book are varied: documentary sources, such as inscriptions, papyri and manuscripts containing petitions and wills, but also literary sources, legal documents and law codes. The book focuses on the impact religions had on family law and property transmission and offers insight on Greco-Roman religion, Judaism, Christianity and Islam. It deals with gender inequality in the Ancient and Mediaeval Mediterranean world.
£68.28
Amis du Centre d'histoire et de civilisation de Byzance Mnogosloznyj Svitok: The Slavonic Letter of the Three Patriarchs to Emperor Theophilos
One of the most mysterious texts from the Second Byzantine Iconoclasm (815-843) is the so-called Synodical Letter, purportedly sent by Patriarchs Christopher of Alexandria, Job of Antioch, and Basil of Jerusalem to Emperor Theophilos in 836. The earliest reference thereto is dated 945, whereas the oldest extant manuscript fragment is written in the ninth-century uncial. But was it a real missive or pious forgery? Several Greek texts deriving from the lost original do not prove sufficient ground for a confident answer. Among the main problems is the lack of protocol elements indispensable for a document of this kind. Those elements, however, are present in the Slavonic text entitled Mnogosloznyj Svitok, which corresponds to "Polustichos tomos" in Greek. A thorough scrutiny has revealed that this is the closest version we possess to the original Letter. The Slavonic, besides indications of place (Jerusalem) and date (836) within the main text, contains two solid termini ante quos, 837 and 838, and names the actual compiler of the Letter - a certain monk Basil, who can very well be identical with the hagiographer Basil of Emesa. The latter in his Life of Theodore of Edessa claims to have attended a synod in Jerusalem, presumably that of 836. This book presents a critical edition of the Slavonic text together with corresponding Greek fragments, English translation, and Glossary. Russian translation is also attached.
£69.58
Amis du Centre d'histoire et de civilisation de Byzance Léon le Diacre: Empereurs du Xe siècle
On trouvera dans ce volume les premières traductions en français de l'Histoire de Léon le Diacre et de son Éloge de l'empereur Basile, ce dernier texte accompagné d'une nouvelle édition, la première ayant été procurée par I. Sykoutrès en 1933. Les introductions traitent principalement des rapports entre rhétorique et histoire à Byzance. L'Éloge a été prononcé en 989 ou 990 en présence de l'empereur Basile II par ce membre du clergé impérial, alors âgé de 40 ans. L'Histoire en X livres s'étend de la dernière année de règne de Romain II (959) à la treizième année de celui de Basile II (989). Les auteurs ont profité de l'identité des événements rapportés par Léon le Diacre (Xe siècle) et Jean Skylitzès (XIIe siècle) pour illustrer la traduction de l'Histoire de Léon par un grand nombre des magnifiques miniatures du manuscrit Matritensis Bibl. nat., Vitr. 26.2 (XIIe siècle). Trois autres miniatures empruntées à la Chronique de Radziwill (XVe siècle) rehaussent les hauts faits de Svjatoslav rapportés par Léon au IXe livre de son Histoire.
£68.64
Amis du Centre d'histoire et de civilisation de Byzance Guerre et société au Moyen Âge: Byzance-Occident (VIIIe-XIIIe siècle)
L'honneur guerrier tient une grande place dans les sociétés médiévales. C'est une valeur partagée par beaucoup d'entre elles, exaltée seule ou en partage avec l'obéissance, la piété, la richesse, parfois donc mise en veilleuse, là notamment où la ville et l'État se développent - mais jamais sans retour. On trouvera ici de nombreux aperçus sur les idéaux et les pratiques de la guerre, avec leurs enjeux sociaux, dans l'Orient byzantin et ses confins musulmans, mais aussi dans un Occident dont la chevalerie se trouve en partie démystifiée - quoique pas entièrement mise à mal! Les oppositions sont parfois frappantes sur la participation des clercs à la guerre en Occident ou sur la mortalité au combat en Orient. De quoi contribuer à une relativisation de la guerre à l'Ouest, et à une réévaluation de l'organisation militaire byzantine.
£68.70
Amis du Centre d'histoire et de civilisation de Byzance Lire et écrire à Byzance
Quel rôle, quelle place la lecture et l'écriture ont-elles tenus dans la culture et la société byzantines? Quel rapport ont-elles entretenu? Telles sont les questions auxquelles huit spécialistes de domaines très divers s'efforcent d'apporter dans ce volume des réponses originales. Dans une première partie, c'est la figure centrale du copiste que l'on voit à l'oeuvre. La seconde partie étudie les modalités de l'apprentissage et de la diffusion de la lecture et de l'écriture dans la société byzantine. La troisième partie, enfin, montre comment récits édifiants et romans byzantins sont susceptibles d'éclairer les usages de la lecture et de l'écriture à Byzance. Ce livre constitue ainsi une contribution de premier plan à la connaissance d'un élément central du dynamisme culturel byzantin.
£68.61
Amis du Centre d'histoire et de civilisation de Byzance Byzance et les reliques du Christ
Au cours des siècles, les empereurs byzantins accumulent dans leur palais de Constantinople tout un trésor de reliques, en particulier celles du Christ: la Vraie Croix, la Couronne d'épines et les autres instruments de la Passion, mais aussi des reliques du Christ vivant, comme le Mandylion d'Édesse, portrait miraculeux de Jésus. Concentrées dans la chapelle palatine du Pharos, ces reliques sont un instrument politique et leur détention renforce la légitimité impériale. Elles suscitent la convoitise des Occidentaux qui, après la prise de Constantinople en 1204, s'en emparent: au milieu du XIIIe siècle, le roi de France saint Louis se procure les plus importants et les dépose à la Sainte-Chapelle/ Du Pharos à Paris, mais aussi à la chapelle de Versailles, les reliques du Christ connaissent ainsi une histoire spectaculaire, dont on pose ici les jalons.
£85.16
Amis du Centre d'histoire et de civilisation de Byzance La pétition à Byzance
Type documentaire familier aux papyrologues, épigraphistes, juristes et historiens du Haut-Empire romain, la pétition et l'apostille qu'y portait l'autorité caractérisent un modèle de relation entre sujets et instances dirigeantes. De Rome à Byzance, qu'est devenue la pétition? Y a-t-il une pétition proprement byzantine? Ces questions, soulevées par différents travaux, n'avaient été traités qu'en ordre dispersé. Rassemblant des historiens d'horizons variés, antiquisants et médiévistes, la table-ronde "La pétition à Byzance" a voulu confronter les recherches particulières et mettre en commun des perspectives. Deux grands domaines ordonnent l'ensemble: au niveau du pouvoir central, la pétition à l'empereur et, correlativement, le rescrit impérial; à l'échelon local, la masse des documents papyrologiques, seuls originaux conservés, dont l'inventaire critique complète le volume. Pétitions et rescrits impériaux font l'objet de six études, des origines romaines (T. Hauken) au début du XIVe siècle (M. Nystazopoulou-Pélékidou), centrées à la haute époque sur les données des Codes (R.W. Mathisen), des Actes conciliaires et des Novelles (D. Feissel), des papyrus (C. Zuckerman) ou, pour l'époque médiobyzantine, sur le rôle du maître des requêtes (R. Morris). Un ensemble de trois communications traite des pétitions sur papyrus de l'Égypte byzantine (jusqu'au début du VIIe siècle). Du point de vue de l'histoire sociale, les pétitions soumises par des femmes apparaissent plus rares qu'à l'époque romaine (R.S. Bagnall), tandis que la disparition progressive des pétitions aux magistrats municipaux est compensée par l'émergence de "pétitions privées" aux grands propriétaires (J. Gascou). En termes d'histoire culturelle, la pétition s'avère le plus "littéraire" des genres documentaires de l'époque (J.-L. Fournet). Au total s'ébauche, implicitement, une diplomatique de la pétition byzantine qui encourage d'une époque à l'autre, avec les précautions requises, la démarche comparative.
£69.78
Amis du Centre d'histoire et de civilisation de Byzance Les réseaux familiaux: Antiquité tardive et Moyen Âge
Les réseaux familiaux se forment d'abord à travers les alliances matrimoniales et le fait d'avoir un ancêtre commun. Jouent aussi dans leur constitution les liens spirituels créés au moment du baptême des enfants ou par l'entrée dans un monastère, les liens d'amitié ou encore ceux de la dépendance. Dans les sociétés médiévales, la famille est la structure de formation de l'enfant et de protection de l'individu. Il s'agit de comprendre comment les réseaux se forment et contribuent à la promotion sociale, mais aussi comment ils échouent parfois, entraînant les familles dans le déclin jusqu'à la paupérisation. Ce livre rassemble la majeure partie des contributions à un colloque qui a été organisé en l'honneur et à la mémoire d'Angeliki Laiou et d'Évelyne Patlagean sur l'histoire de la famille et des réseaux familiaux. Différents thèmes sont abordés dans ce livre: les liens de famille et les tensions qu'ils génèrent, qu'il s'agisse de la famille biologique ou de la famille symbolique du monastère, l'histoire de la sainteté aristocratique, l'histoire des femmes, leur accès à la gestion des biens et à la culture, le droit familial, les réseaux d'influence et la prise en charge des pauvres. L'ensemble des contributions porte sur le monde méditerranéen de la fin de l'Antiquité à la fin du Moyen ge.
£82.69
Amis du Centre d'histoire et de civilisation de Byzance Liquid & Multiple: Individuals & Identities in the Thirteenth-century Aegean
The thirteenth century in the Byzantine world represents a paradox. It is a world full of individuals recorded in narrative texts and even more so in documentary sources. They are a true motley of "nationalities": Greeks, Italians, French, Jews, Turks and Arabs. The world they inhabit is characterized by a - if not dizzying, certainly marked - mobility. There is contact, communication and conflict. Old forms of social and political organisation are overturned and new ones emerge. And yet, perhaps as a result of this tumultuous movement, scholars have been so far quite reluctant in offering these individuals a home. This book aims to put forward a fresh and innovative look at the intersections of personhood and statehood in the dynamic and politically fragmented space of the Eastern Mediterranean in the century following the Fourth Crusade and the conquest of Constantinople in 1204. By looking at pirates, peasants, physicians, merchants and nobles the authors explore the multiplicity of ways available to scholars to lift these individuals from the records and shed light to their liquid and at times conflicting means of asserting and negotiating their often multiple identities.
£69.78
Amis du Centre d'histoire et de civilisation de Byzance La collection canonique d'Antioche: Droit et hérésie à travers le premier recueil de législation ecclésiastique (IVe siècle)
Premier recueil de législation ecclésiastique, la Collection canonique d'Antioche a surgi au IVe siècle au temps des premières controverses christologiques. Son auteur présumé, Euzoïos d'Antioche, fut la figure de proue de l'Église «semi-arienne», plus précisément homéenne, et bénéficia du soutien de l'empereur Valens. Composée en 370 dans le contexte brûlant de la querelle arienne qui déchire la chrétienté durant tout le IVe siècle, cette collection constitue à double titre un corpus de combat. Au plan politique, chacun des cinq groupes canoniques qui le composent est destiné à lutter et à condamner un ou plusieurs des courants doctrinaux opposés à l'Église homéenne. Au plan juridique, la législation de la Collection canonique d'Antioche s'organise autour de deux grands thèmes: le contrôle de la hiérarchie ecclésiastique et la lutte contre les mouvements rigoristes. Le présent ouvrage analyse cette oeuvre originelle qui consacra le long travail d'innovation dans le domaine du droit ecclésiastique, entamé par les ariens au lendemain du concile de Nicée (325). Ceux-ci souhaitaient promouvoir la législation conciliaire naissante qu'ils considéraient comme plus opérante pour uniformiser le droit ecclésiastique de la pars Orientis, et lutter contre leurs adversaires nicéens. Mais, après leur victoire en 379 due à l'avènement de Théodose, les nicéens furent amenés à reprendre à leur compte ce corpus: ne pas se l'approprier aurait contribué à la survivance des théories des homéens, laissant la possibilité d'une contre-offensive de leur part. Afin de neutraliser une telle arme, il convenait de se l'attribuer. Euzoïos d'Antioche et son Église étaient, certes, des vaincus de l'histoire, mais en créant la Collection canonique d'Antioche, ils avaient légué un héritage à l'ensemble de la chrétienté: la racine d'où allait croître, au-delà des controverses théologiques, le droit de l'Église.
£69.94
Amis du Centre d'histoire et de civilisation de Byzance Le martyre de Saint Aréthas et de ses compagnons (BHG 166)
En 523, la cité de Najran en Arabie du Sud est le théâtre d'événements sanglants. Le roi des Himyarites Dounaas s'est rendu indépendant de l'Éthiopie. Juif de religion, il persécute les chrétiens de son royaume et massacre ceux de Najran avec, à leur tête, Aréthas. Peu après, le roi d'Éthiopie Élesbaas organise une expédition punitive, tue Dounaas et rétablit le christianisme dans le pays d'Himyar. Parmi les documents qui font connaître cet épisode si important pour l'histoire religieuse et politique de l'Arabie au VIe s., le Martyre grec de saint Aréthas et de ses compagnons occupe une place insigne. Il fait ici pour la première fois l'objet d'une édition critique utilisant la trentaine de manuscrits grecs qui le transmettent, avec une étude sur sa genèse et son histoire, ainsi qu'une traduction en français.
£69.31
Amis du Centre d'histoire et de civilisation de Byzance La fortune des grands monastères byzantins: (Fin du Xe - milieu du XIVe siècle)
Les monastères occupent une position éminente dans la vie économique de Byzance. Durant l'époque considérée (fin Xe-milieu XIVe siècle), les grands monastères ont possédé une part non négligeable de la terre de l'Empire et leurs activités ont joué un rôle considérable dans l'économie. C'est précisément l'objet de ce livre: étudier ces établissements en tant que grands propriétaires. Cet aspect matériel des monastères est relativement bien documenté, grâce aux archives et aux règlements monastiques (typika) qui nous informent sur la fortune de ces établissements. L'acquisition de terres par les moines, surtout grâce aux donations qu'ils recevaient mais aussi par achat, a conduit à une augmentation de la fortune monastique globale. Cette expansion, qui se fit principalement aux dépens des laïcs, a été moins importante qu'on ne l'a souvent dit et elle n'a jamais menacé les intérêts de l'État. Les moines s'avèrent des administrateurs efficaces de leur fortune. À partir du XIe siècle, la recherche du profit se manifeste dans nos sources, reflétant l'évolution de la mentalité économique des moines et de la société en général. La gestion vise à dégager un surplus qui est le plus souvent investi dans la terre ou dans le commerce. Les activités commerciales et financières des monastères, qui nous échappent largement, semblent avoir été bien plus importantes que ce qu'on pensait jusqu'à présent.
£70.71
Amis du Centre d'histoire et de civilisation de Byzance Chroniques d'épigraphie byzantine 1987-2004
L'épigraphie grecque chrétienne et byzantine s'est, en deux décennies, enrichie de découvertes et d'études nombreuses, souvent importantes, dont l'auteur a rendu compte, depuis 1987, dans le Bulletin épigraphique de la Revue des Études grecques. Pour faciliter le maniement d'un millier de notices éparses, et les actualiser au besoin, en voici une réédition entièrement refondue, révisée et augmentée. En reclassant presque toute la documentation par provinces et par cités, on a voulu rendre plus sensibles l'émergence de nouveaux textes et le progrès des dossiers locaux. Grâce au concours de Jean Bingen, qui a permis que ses propres notices soient ici rééditées, l'Égypte chrétienne vient compléter un circuit qui va de la Grèce au Proche-Orient, pour terminer par les inscriptions grecques d'Occident. En marge de ce parcours, deux chapitres rassemblent respectivement des inscriptions non lapidaires et des études thématiques. La révision de l'ensemble s'est notamment traduite par la multiplication des références internes, par quelques rétractations, et de multiples remarques additionnelles. Plus de quatre-vingts notices inédites sont venues combler un certain nombre de lacunes. L'index des mots grecs et l'index général, outre la consultation occasionelle, pourront enrichir la recherche sur maints aspects de l'Empire chrétien, du culte des saints aux fastes épiscopaux, des gouverneurs de provinces aux systèmes chronologiques, de la vogue de l'épigramme aux rapports entre épigraphie et sources littéraires.
£69.49
Amis du Centre d'histoire et de civilisation de Byzance Les nécropoles de Viminacium à l'époque des Grandes Migrations
Viminacium, capitale de la province de Mésie Supérieure, occupait un carrefour stratégique sur le Danube, à la frontière nord de l'Empire romain. La ville tomba en 441 sous les coups des Huns; toutefois, après le rétablissement de l'autorité byzantine dans la région au début du VIe siècle, elle assuma à nouveau son rôle de poste avancé de l'Empire sur la route conduisant au coeur de l'Illyricum. Les nécropoles de l'époque des Grandes Migrations mises à jour à Viminacium témoignent de l'installation des barbares germaniques sur ce site à partir du Ve siècle, mais aussi de leur engagement graduel dans le système défensif du limes septentrional de l'Empire d'Orient. Ce livre présente une analyse systématique du mobilier funéraire de ces nécropoles. Grâce à une confrontation avec les découvertes provenant d'autres sites, elle révèle l'existence de deux groupes distincts dans la population «barbare» de Viminacium: les Germains danubiens orientaux, qui vécurent et moururent là au Ve siècle, et les Germains occidentaux ou septentrionaux qui s'installèrent dans la région peu après 500 ou aux environs de cette date. Les découvertes archéologiques montrent le haut degré de militarisation de ce second groupe au service de l'Empire et illuminent les conditions matérielles d'un processus migratoire décisif dans l'histoire européenne.
£69.19
Amis du Centre d'histoire et de civilisation de Byzance Recherches sur la Chronique de Jean Malalas II
Ce recueil prolonge et complète le volume que la collection a déjà consacré à la chronique universelle écrite en grec, au VIe siècle, par Jean Malalas (Monographies 15). Comme lui, il est l'aboutissement d'un colloque qu'a organisé l'équipe de recherche aixoise composée de Sandrine Agusta-Boularot, Joëlle Beaucamp, Anne-Marie Bernardi, Bernadette Cabouret et Emmanuèle Caire. Le premier volume avait pour objet d'étude la genèse et la transmission du texte de Malalas. Le nouveau receuil est centré, lui, sur le contenu et la validité historiques de l'oeuvre: il s'intéresse à Malalas historien. Les treize articles rassemblés ici s'interrogent sur les singularités de la narration comme sur ses silences. Ces distorsions confinent parfois à la manipulation, qu'il s'agisse du passé lointain (biblique, grec ou romain), de la vie et de la mort des empereurs, de l'organisation de l'Empire, et même de l'histoire contemporaine, politique ou religieuse. On se trouve, en ce cas, face à des choix délibérés du chroniqueur, dont les différentes contributions explorent les motifs: goût de la narration et de l'anecdote, philellénisme, attachement à la cité d'Antioche et surtout désire de légitimer l'Empire et ses souverains.
£69.31