Search results for ""Author R. Meynet""
Peeters Publishers L'ensemble des Cinq Rouleaux: Cinq femmes ensemble
Le Cantique des cantiques est lu à la synagogue à Pâques, Ruth à la fête des Semaines, Lamentations le 9 du mois d’Ab, Qohélet aux Tentes et Esther à Purim. Cet ordre liturgique est extérieur aux textes. Celui de la tradition textuelle de Tibériade obéit à une autre logique, interne celle-ci. Aux extrémités, deux récits, Ruth et Esther, les deux seuls livres de la bible hébraïque qui portent le nom d’une femme : une étrangère qui vient s’intégrer dans le peuple d’Israël, une juive exilée en Perse, intégrée au point d’être devenue l’épouse du roi perse. De chaque côté du livre central, deux poèmes : l’un qui chante l’amour passionné et exclusif entre une femme et son bien-aimé, entre Dieu et son peuple, l’autre pleure l’amour déçu de Dieu pour son épouse infidèle, Jérusalem, qu’il a dû châtier durement en la livrant à la mort et à l’exil. Au centre de l’ensemble, un cinquième livre, très différent des quatre autres. Qohélet est une longue méditation où court un double thème : celui de la vanité, de la vacuité de la vie qui débouche sur la mort, et celui du bonheur, certes limité, mais toutefois réel, de manger et boire, de gouter la satisfaction qu’apporte le travail et, en fin de compte, de voir la vie avec la femme que l’on aime. C’est donc la présence de la femme qui anime, avant tout, les Cinq Rouleaux. C’est la première fois que les Cinq Rouleaux sont analysés dans l’ensemble qu’ils forment, fortement structuré et cohérent. Contrairement à l’image qu’on se fait souvent de la place de la femme dans l’ancien Israël, son rôle y est déterminant. Ce qui ne saurait manquer de donner à réfléchir aux hommes d’aujourd’hui. En particulier dans l’Église, où l’on commence à penser que sa voix devrait être mieux entendue et ses fonctions mieux reconnues.
£82.90
Peeters Publishers L'Un et l'autre Livre d'Esther
Le dernier des « Cinq Rouleaux » — Cantique des cantiques, Ruth, Lamentations, Qohélet, Esther — est lu à la synagogue durant la fête de Pourim, le carnaval juif. Un livre burlesque, conte oriental invraisemblable qui raconte la légende d’un génocide programmé mais évité. Lu après la Shoah, la légende acquiert un poids de réel qui fait passer du rire à la sidération et aux larmes. Un livre donc à double face. À la synagogue, on le lit en hébreu, dans son texte original. Provocation : on lit à la synagogue un livre dans lequel le nom de Dieu n’est pas prononcé une seule fois, un livre profane, en somme ! C’est pourquoi des juifs, peu de temps après que le livre fut rédigé en hébreu, l’ont traduit en grec, pour leurs frères hellénisés d’Égypte, mais en y greffant de longues additions qui révèlent la présence du Dieu d’Israël, lui qui entend la prière et intervient pour sauver son peuple. Ces additions grecques habillent le texte hébreu comme un vêtement ajusté à un corps dont il met ainsi en valeur la forme et la beauté, comme un déguisement qui en révèle la nature cachée. Le miracle est que ces additions sont greffées aux points stratégiques du tronc hébraïque et, bien loin de le détériorer, en confirment la texture et en soulignent l’harmonie. Ce nouveau livre, qui ne fait que traduire, au sens le plus noble du terme, le premier, est celui qui a été adopté dans le canon des chrétiens, orthodoxes et catholiques. Le présent commentaire de ce qui est pourtant un petit livre est volumineux ; c’est qu’il analyse, interprète et compare les deux formes du même livre, le texte original hébreu d’abord, puis la version grecque de la Septante.
£91.29
Peeters Publishers La Pâque du Seigneur: Passion et résurrection de Jésus dans les évangiles synoptiques. Troisième édition revue
Les Évangiles représentent le cœur du Nouveau Testament. Le récit de la Passion et de la Résurrection de Jésus par lequel ils s’achèvent sont à leur tour le roc sur lequel les évangiles sont bâtis. C’est dire l’importance de ces textes. Les quatre « séquences » de la Pâque — Testament, Jugement, Exécution et Résurrection — sont ici analysées et interprétées suivant les lois de composition propres aux textes bibliques, celles de la rhétorique sémitique. Se dessinent ainsi de grandes fresques où chacun des épisodes prend forme et sens dans ses relations avec les autres. L’étude du contexte biblique permet de voir comment les personnages de la Pâque sont situés dans la ligne des grandes figures du Premier Testament. Jésus y est en effet présenté sous les traits du nouvel Adam, d’Abel le juste, de l’Époux du Cantique des Cantiques, du Serviteur tel que l’avaient annoncé le prophète Isaïe et les Psaumes. À côté de la femme au parfum de Béthanie, nouvelle Ève et Épouse du Cantique, apparaissent aussi d’autres figures, telle celle de Caïn, meurtrier de son frère. L’étude est aussi « synoptique » : aux principaux niveaux d’organisation du texte, elle met en regard d’abord Matthieu et Marc, puis Luc et les deux premiers évangiles. Cette comparaison synoptique ne s’arrête pas aux détails de style, mais s’attache surtout aux phénomènes de composition qui donnent à chacun leur architecture spécifique. Ce qui est essentiel pour saisir le message respectif de chaque évangéliste. Apparaissent ainsi trois portraits de Jésus, semblables et différents, complémentaires. Pour Matthieu, qui écrit dans et pour des communautés formées essentiellement de juifs devenus disciples du Ressuscité, Jésus est présenté sous les traits du Serviteur souffrant d’Isaïe qui se révèle à la fin l’aîné d’une multitude de frères. Pour Marc, qui s’adresse à une église où se mêlent juifs et non juifs, Jésus est le Maître de ses disciples, devenu par sa résurrection Seigneur de l’univers. Pour Luc enfin, l’évangéliste des chrétiens d’origine païenne, Jésus est dépeint comme le Roi d’Israël, Christ de Dieu annoncé par les Écritures juives. Cette nouvelle édition est enrichie d’un double appendice sur « Circoncision et croix du Christ », et sur « Circoncision, croix du Christ et vie consacrée ».
£93.54
Peeters Publishers Le Psautier. Troisième livre (Ps 73-89)
Le troisième livre du Psautier est nettement plus court que le premier et surtout que le cinquième. Ses dix-sept psaumes forment néanmoins une composition qui ne le cède en rien à celle des deux autres livres. La tonalité générale du livre est très sombre. Ce ne sont que plaintes, supplications et questions angoissées — « Pourquoi ? », « Jusqu’à quand ? » Et les réponses à ces questions ne semblent pas faites pour consoler les malheureux. S’ils sont tombés dans la détresse et l’angoisse, c’est qu’ils paient le prix de leurs péchés (78 ; 89). Ayant trahi l’alliance du temps de l’exode, ayant récidivé au temps de la monarchie davidique, les voilà livrés à la violence et à l’oppression de leurs ennemis. On croit entendre la voix du Serviteur crier, au centre du premier livre : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? » (Ps 22,2). Mais le Ps 22 ne s’arrête pas dans la tombe. Le psalmiste est sauvé de la gueule du lion et il peut dire : « J’annoncerai ton nom à mes frères, en pleine assemblée je te louerai » (23) et même : « toutes les familles des nations se prosterneront devant lui » (28). De même, il est dans le troisième livre trois psaumes où retentit la louange, chacun occupant une position stratégique. Au centre de la première séquence de la section initiale (Ps 75) avec tout son peuple le psalmiste rend grâce en voyant le Seigneur prononcer le jugement contre les arrogants et il se réjouit à la pensée de pouvoir bientôt leur trancher les cornes. Au centre de la section centrale (Ps 81), un fervent appel à la louange pour célébrer la sortie d’Égypte précède un long discours de Dieu qui promet une nouvelle libération des ennemis actuels ainsi que leur conversion. Enfin, au centre de la première séquence de la section finale, du fond de sa misère David confirme la conversion finale des païens : « Toutes les nations que tu as faites viendront et se prosterneront devant ta face, Seigneur, et ils rendront gloire à ton nom » (86,9). Comme pour le serviteur du Ps 22, il fallait que le peuple et son roi traversent la mort pour que la lumière de la révélation atteigne tous les lointains de la terre.
£74.09
Gabalda et Cie La Pâque du Seigneur: Passion et résurrection de Jésus dans les évangiles synoptiques
£107.74
Peeters Publishers The Psalter. The Whole of the Book of Praises
Each of the five books of the Psalter has proved to be composed and well composed. The same is true of the Book of Praises as a whole. The procedures of biblical rhetorical analysis have made possible to show it, despite the shortcomings of a research that could hardly be based on many earlier works. The tradition saw a correspondence between the five books of the Psalter and the five books of the Torah. In the Torah, God speaks to people through the wonders he accomplishes in their favour, and then through the law he enacts; in this way he teaches them, in accordance with the meaning of the word tôrâ. In the Psalter, it is man who speaks to God, who tells him of his misfortunes, who calls on him for help, who also praises him for his salvation. The oppressed psalmist sometimes claims innocence, but God makes him aware of his sin. Then he confesses his faults and asks for forgiveness. Finally, he realises that he is unable to comprehend the law, to see the path that leads to life. And he asks, insistently, to be instructed in it. From the first book, the psalmist pleads: “Make me to know your ways, Yhwh, teach me your paths!” (Ps 25:4). And he repeats it over and over again in the immense psalm of the Law: “Instruct me, O Yhwh, the way of your decrees [...] Give me understanding and I will observe your law” (119:33–34). Thus, the law engraved on stone will be written on his heart of flesh. That is the most visible and closest point of contact between the Torah and the Psalter. Moses said: “Hear, O Israel, the laws and customs that I speak in your hearing today” (Deut 5:1) and God says in the heart of the Psalter: “Listen, O my people, and I admonish you, O Israel, if you would listen to me...” (Ps 81:9). Unable to listen and understand, Israel asks to be taught the Torah. The Psalter is the healing remedy for the deafness that prevents one from hearing the Word of God, for the blindness that prevents one from seeing the path of life. Thus, the new covenant announced by the prophets of the exile begins to take shape, when God gives man a heart of flesh on which he will write his law.
£121.70
Peeters Publishers The Psalter. Book Two (Ps 42/43-72)
The second book of the Psalter, like the first, third and fifth books, forms a highly elaborate composition. Indeed, not only each of its thirty psalms is well composed, but also each of the “sequences” that bring out two or three psalms; and finally, the five “sections” arranged in a concentric manner around the five psalms “in a low voice” (Ps 56–60). Two complementary movements form and animate the entire second book. On the one hand, evil and violence are everywhere, as are enemies. First of all, they are those from outside, pagan peoples who trample on Israel; but the psalmist later discovers that enemies from within are no less violent, and that violence comes even from his closest friends, those in whom he puts all his trust. Sin, that has always been rooted in the depths of their hearts, marks all human beings. Its most pernicious form is a “lie” which, like the lion and the viper, hides itself to attack more effectively. It is certainly no coincidence that “the serpent” is mentioned right at the centre of the central section, reminding us of the deadly venom of the serpent at the beginning which was injected into the whole of humanity. On the other hand, salvation is meant for all those who trust in God, in his faithfulness and in his truth. Hence the thanksgiving that resounds throughout the book, right to the end. It resounds not only in the mouth of the people of Israel, saved by God, but also on the lips of all the other peoples; the pagan nations, who are bringing gifts to the Temple, lifting up their hands in prayer to the one God, who is King of all the earth. They, who at the beginning of the book were presented as the enemies and oppressors of the chosen people, will join Israel at the end of the book in the same blessing promised to Abraham: “By your offspring shall all the nations of the earth blessed themselves” (Gen 22:18).
£106.41
Peeters Publishers Traité de rhétorique biblique: Troisième édition revue et amplifiée
Fruit d’une longue histoire qui remonte au moins à la moitié du XVIIIe siècle et, de la part de son auteur, d’une cinquantaine d’années de recherches et d’analyses de textes, aussi bien de l’Ancien Testament que du Nouveau, cet ouvrage expose de façon systématique et approfondie les principes de la rhétorique biblique. Appartenant à l’aire culturelle du monde sémitique, celle-ci se distingue de la rhétorique gréco-latine, dont l’Occident moderne est l’héritier direct. Pourtant, elle ne s’applique pas seulement aux textes rédigés en hébreu ou en araméen, mais aussi aux livres grecs de l’Ancien et du Nouveau Testament. La connaissance des lois de cette rhétorique spécifique est indispensable pour mieux comprendre les écrits bibliques. Le Traité se développe en trois parties : Composition, Contexte, Interprétation. Dans la première sont exposés les rapports entre tous les éléments linguistiques utilisés pour construire les textes, ensuite les niveaux successifs de leur organisation, puis les figures de composition et enfin les règles de réécriture. La partie consacrée au contexte s’intéresse d’abord à l’intratexte, et davantage encore aux rapports intertextuels, avant que soit étudiée la fonction du centre des compositions concentriques et proposées des règles de réécriture pour les textes synoptiques. La troisième partie montre d’abord l’utilité de la rhétorique biblique pour l’établissement du texte, sa traduction, ses divisions et sa ponctuation. Sont ensuite exposées les cinq règles herméneutiques qui permettent d’interpréter les textes à partir de leur composition. Puis c’est le rôle de l’intertextualité souvent déterminante pour les éclairer. La partie s’achève par une réflexion sur le don de l’interprétation. Cette troisième édition a été allégée de ses chapitres extrêmes : l’« Historique » est disponible sur le site de la RBS, les « Perspectives » sont désormais en partie dépassées et largement mieux connues ; ont aussi été économisés plusieurs exemples qui n’étaient pas indispensables. En revanche, le volume a été amplifié par l’exposé des découvertes récentes et par des approfondissements — en particulier pour l’intertextualité — rendus nécessaires pour des raisons avant tout pédagogiques.
£100.53
Peeters Publishers Studi del sesto convegno RBS: International Studies on Biblical & Semitic Rhetoric
Negli anni dispari, l’«Associazione internazionale per lo studio della Retorica Biblica e Semitica» organizza un convegno alla Pontificia Università Gregoriana (Roma). È l’occasione, per studiosi e ricercatori specialisti in questo campo specifico di studio, di esporre i risultati delle loro ricerche e confrontarli con gli altri. Partecipano anche gli studenti, in particolar modo i dottorandi, specialmente del Dipartimento di teologia biblica della Facoltà di teologia della nostra Università. La parte più ampia è consacrata alle analisi di testi, soprattutto della Bibbia — Antico e Nuovo Testamento —, ma anche di altri testi semitici, come il Corano, e più in generale di testi influenzati dalla letteratura biblica semitica, come la Regola di san Benedetto. Non mancano infine riflessioni metodologiche, per approfondire qualche aspetto della nostra metodologia esegetica. Every odd year the «International Society for the Study of Biblical and Semitic Rhetoric» organizes a conference at the Pontifical Gregorian University (Rome). It’s a great opportunity for scholars specialized in this specific field of exegesis to expound the results of their research and compare them with others. Also students participate, especially PhD students, in particular of the Department of biblical theology of our Faculty of theology. The largest part of the conference is devoted to analysis of texts, especially of the Bible — Old and New Testament —, but also of other Semitic texts such as the Koran, even other texts widely influenced by biblical texts, such as the Rule of St. Benedict. There are also methodological reflections, to deepen some aspect of our exegetical methodology.
£86.98
Peeters Publishers Les psaumes des montées
Le psautier comprend plusieurs collections ; la plupart sont distribuées en plusieurs endroits. Les psaumes 120 à 134 sont les seuls qui forment un ensemble compact, tous les quinze portant un titre qui commence par « psaume des montées ». Dans les anciens commentaires, ils sont analysés les uns après les autres, sans plus. Un nouveau mouvement s’affirme toujours davantage, qui cherche à voir si ce groupe de psaumes est composé. Le présent ouvrage s’attache à analyser et commenter l’ensemble des psaumes des montées à chacun des niveaux de son organisation : d’abord chaque psaume en particulier, ensuite les sous-séquences, puis les séquences qu’ils forment et enfin l’ensemble du recueil. Après l’étude des questions proprement textuelles, les autres rubriques habituelles de la collection sont suivies systématiquement : composition, contexte, interprétation. Les psaumes des montées se révèlent architecturés de manière tout à fait remarquable : deux septénaires, eux-mêmes organisés de manière concentrique, encadrent le seul psaume qui est dit « de Salomon ». Ainsi le fils et successeur de David trône au centre du recueil, lui que Dieu lui-même avait surnommé Yedidyah, « aimé du Seigneur ».
£58.55
Peeters Publishers Ruth
Avec ses quatre chapitres, le livre de Ruth est un des plus courts de la Bible. C’est aussi un des plus aimés et des plus commentés. Il raconte comment une étrangère est devenue l’arrière-grand-mère du roi David. Selon toute vraisemblance, cette histoire aurait été écrite en réaction contre la politique de purification ethnique d’Esdras et Néhémie qui, au retour d’exil, avaient exigé que les juifs renvoient leurs épouses étrangères. Après 2 500 ans, ce livre ne manque donc pas d’être très actuel. La composition de cet écrit n’est pas spéculaire (ABB’A’), comme une très large majorité des commentateurs le prétend. Elle est concentrique, comme tant d’autres textes bibliques et sémitiques. Le point focal de la construction est le moment où Noémi, la belle-mère de Ruth, apprend que l’homme qui a si bien accueilli Ruth venue glaner dans son champ, s’appelle Boaz : c’est un proche parent, un de ceux qui ont le droit et le devoir de les « racheter ». Le récit bascule alors vers une solution qui mettra fin au veuvage de Ruth et débouchera sur la naissance d’un fils, Obed, le grand-père de David. Une même attitude est commune à chacun des quatre personnages majeurs de cette nouvelle : la discrétion, le retrait qui attend que l’autre manifeste son désir avant d’y répondre et de s’engager. Respect d’autrui, de sa liberté et de sa dignité. Telle est la conduite de Noémi, de Ruth sa belle-fille, de Boaz aussi qui finira par épouser Ruth, accueillant son désir de donner un fils et héritier à son mari défunt. Telle est aussi la conduite du Dieu d’Israël, qui ne s’impose pas, laisse toute sa place aux hommes, tout en se tenant prêt à intervenir quand il le faudra et qu’ils en auront manifesté le désir.
£73.70
Peeters Publishers The Psalter. Book Three (Ps 73-89)
The third book of the Psalter is considerably shorter than the first book and especially than the fifth book. Nevertheless, its seventeen psalms form a composition which is not at all inferior to that of the other two books. The general tone of the book is extremely dark. There are only complaints, supplications and anguished questions: “Why?”, “How long?” And the answers given to these questions do not seem to console the unfortunate. If they are in distress and anguish, it is their fault. They pay the price for their sins (Ps 78 & Ps 89). Having betrayed the covenant at the time of the exodus, having repeated it at the time of the Davidic monarchy, they are now left to the violence and oppression of their enemies. The voice of the Servant is heard crying out at the centre of the first book: “My God, my God, why have you forsaken me?” (Ps 22:2). However, Ps 22 does not end in the grave. The psalmist is saved from the lion’s mouth and can say: “I will recount your name to my brothers, and in the midst of the assembly I will praise you” (22:23) and even: “all the families of the nations will bow down before you” (22:28). Likewise, there are three psalms in the third book where praise resounds, each of them is found in a strategic position. At the centre of the first sequence of the initial section (Ps 75) with all his people the psalmist gives thanks seeing that the Lord is pronouncing judgment on the arrogant and he rejoices that soon he will be able to cut off their horns. At the centre of the central section (Ps 81), a fervent call to praise celebrating the exodus from Egypt precedes a lengthy speech by God promising new liberation from the present enemies and their conversion. Finally, at the centre of the first sequence of the final section, David in his misery and lament confirms the conversion of the Gentiles: “All the nations which you have made will come and will bow down to your face, O Lord, and will give glory to your name” (86:9). Like the servant in Ps 22, the people and their king had to pass through death so that the light of revelation could reach all the ends of the earth.
£113.72
Peeters Publishers Comment? Les Lamentations de Jérémie
En juillet 587 avant notre ère, l’ouragan Nabuchodonosor s’abat sur Israël et ne laisse derrière lui que la mort. Tout ce qui fait une nation est détruit jusqu’aux fondations : les institutions économiques, politiques, militaires et religieuses. Le pays est dévasté et l’élite est déportée à Babylone, le roi Jéchonias est capturé, on lui a crevé les yeux, l’armée est anéantie, les remparts rasés, le temple est pillé et incendié avec toute la ville de Jérusalem. Le livre commence par « Comment ? », repris en tête de trois de ses cinq poèmes. Comment un tel désastre a-t-il pu se produire ? Comment Dieu l’a-t-il permis et même causé ? Une seule institution résiste et c’est sur elle que sont construites les Lamentations : la langue avec son alphabet de vingt-deux lettres. L’acrostiche alphabétique marque les quatre premiers poèmes : chaque unité, vers ou groupe de vers, commence par une lettre de l’alphabet, d’Aleph à Taw, d’Alpha à Oméga, nous dirions : de A à Z. Tout, même le malheur et la lamentation se doivent d’être organisés, dans un ordre établi depuis toujours et que l’ennemi ne peut détruire. Au centre du livre, la troisième lamentation en constitue le sommet. Elle est marquée par un triplement de l’acrostiche. Surtout, le centre de ce centre est l’œil du cyclone, ce court temps de silence et d’apaisement où se fait entendre l’oracle du salut. Après quoi, les deux derniers poèmes sont plus courts et, dans le dernier, l’acrostiche alphabétique disparait, comme s’il n’avait plus de raison d’être. La douleur est toujours aussi vive, mais la promesse de la vie a été entendue.
£90.98
Gregorian & Biblical Press Selon Les Ecritures Lecture Typologique Des Recits De La Paque Du Seigneur Theologia
£24.86
Gabalda et Cie La Lettre aux Galates
Si chère à Luther, qui l’appelait sa « petite fiancée », la Lettre aux Galates est, malgré sa brièveté, un texte majeur, décisif pour la foi chrétienne. Beaucoup sont d’avis que cette lettre a été rédigée sous le coup de la passion. On a même parlé de rhétorique tellement enflammée qu’elle serait « portée au rouge ». Il ne conviendrait donc pas de chercher un ordre rigoureux dans cet écrit de circonstance. D’autres ont pu rétorquer au contraire qu’il ne s’agit tout de même pas d’un e-mail ! Depuis près de quarante ans la Lettre aux Galates est devenue le champ privilégié de l’application aux textes bibliques des règles de la rhétorique classique gréco-latine. Certains pensent y reconnaitre un écrit de genre judiciaire, d’autres de genre délibératif, d’autres encore de genre démonstratif ; sans compter ceux qui penchent du côté de l’épistolographie antique. Le présent commentaire part d’un présupposé contraire. Bien que né à Tarse, où fleurissaient les écoles de rhétorique, Paul était juif avant tout, formé à Jérusalem où il dit avoir grandi, aux pieds de Rabbi Gamaliel. Il est donc sans doute de meilleure méthode de chercher à découvrir la composition de ses lettres non pas à Athènes, mais dans ce qui faisait la substance de sa culture, la Bible, avec les lois spécifiques qui la caractérisent. Ainsi, la thèse essentielle de la Lettre, la « proposition », ne se trouve pas au début de la Lettre, comme le veut la rhétorique classique, mais en plein centre de la section centrale, comme clé de voûte, et donc de lecture, de l’ensemble de l’écrit. Paul suit en cela une des lois les plus fondamentales et les mieux établies de la rhétorique biblique et sémitique. L’interprétation de la Lettre, soutenue aussi par l’étude du contexte biblique, s’en trouve par conséquent notablement renouvelée.
£54.42
Peeters Publishers La Lettre aux Galates: Deuxième édition revue
Chère à Luther, qui l’appelait sa « petite fiancée », la Lettre aux Galates est, malgré sa brièveté, un texte majeur, décisif pour la foi chrétienne. Beaucoup sont d’avis que cette lettre a été écrite sous le coup de la passion. On a même parlé de rhétorique tellement enflammée qu’elle serait « portée au rouge ». Il ne conviendrait donc pas de chercher un ordre rigoureux dans cet écrit de circonstance. D’autres ont pu rétorquer au contraire qu’il ne s’agit tout de même pas d’un e-mail ! Depuis plus de cinquante ans la Lettre aux Galates est devenue le champ privilégié de l’application aux textes bibliques des règles de la rhétorique classique gréco-latine. Certains pensent y reconnaitre un écrit de genre judiciaire, d’autres de genre délibératif, d’autres encore de genre démonstratif ; sans compter ceux qui penchent du côté de l’épistolographie antique. Le présent commentaire part d’un autre présupposé. Bien que né à Tarse, où fleurissaient les écoles de rhétorique, Paul était juif avant tout, formé à Jérusalem où il dit avoir grandi, aux pieds de Rabbi Gamaliel. Il est donc sans doute de meilleure méthode de chercher à découvrir la composition de ses lettres non pas à Athènes, mais dans ce qui faisait la substance de sa culture, la Bible, avec les lois spécifiques qui la caractérisent. Ainsi, la thèse essentielle de la Lettre, la « proposition », ne se trouve pas au début de la lettre, comme le veut la rhétorique classique, mais en plein centre de la section centrale, comme clé de voûte, et donc de lecture, de l’ensemble de l’écrit. Paul suit en cela une des lois les plus fondamentales et les mieux établies de la rhétorique biblique et sémitique. L’interprétation de la Lettre, soutenue aussi par l’étude du contexte biblique, s’en trouve par conséquent notablement renouvelée.
£73.46
Peeters Publishers Le Cantique des cantiques
Le Cantique n’est pas un conglomérat d’une cinquantaine de petits chants d’amour. C’est une composition savamment architecturée, même si elle ne se laisse pas découvrir facilement. Le livre est ici analysé à tous les niveaux de son organisation, selon les procédures de l’analyse rhétorique biblique, désormais bien établies et reconnues. Cette composition allie la plus grande simplicité et l’élaboration la plus poussée. Toutefois, si la connaissance de sa composition est indispensable pour mieux comprendre un tel texte, elle ne suffit pas. Il faut aussi saisir les rapports qu’il tisse avec d’autres livres de la Bible, rapports d’ordre typologique. Il représente d’abord une relecture du récit d’origine, les amants du Cantique étant l’antitype du premier couple ; ils établissent en effet un dialogue que n’avaient pas su instaurer Adam et Ève. Le Cantique est aussi en rapport étroit avec les textes des prophètes de l’exil qui présentent les rapports entre Dieu et son peuple comme alliance matrimoniale. Le même filon se poursuit dans le Nouveau Testament où le Christ se lie d’amour pour l’Église, jusqu’aux noces de l’Agneau et de la Jérusalem céleste avec lesquelles s’achève, dans l’Apocalypse, la Bible chrétienne. Ainsi, se trouve dépassée l’opposition classique entre lecture naturaliste ou érotique et lecture spiritualiste ou allégorique. L’interprétation qui voit dans le Cantique à la fois, et indissociablement, un chant d’amour entre l’homme et la femme et entre Dieu et son peuple, n’est pas le fait d’une lecture seconde, indument ajoutée par les générations postérieures à celle de l’auteur. Elle se laisse reconnaitre dans le texte lui-même. Le sens spirituel fait partie intégrante du sens littéral. L’amour entre l’homme et la femme est de même nature que l’amour entre Dieu et les hommes.
£79.51
Peeters Publishers Le Psautier. Quatrième livre (Ps 90-106)
La composition du quatrième livre ne cède en rien à celle des quatre autres livres déjà analysés. Ses trois sections majeures comptent chacune cinq psaumes organisés de manière concentrique ; elles sont articulées par deux courtes sections qui constituent les foyers de l’ellipse que dessine l’ensemble du livre. Les sections extrêmes se répondent. La première (Ps 90–94) décrit « le destin des fils d’Adam », la dernière (Ps 102–106) « le destin des fils d’Israël ». Tous sont soumis à la loi de la misère humaine. Ils sont comme l’herbe qui le matin fleurit et le soir fane et sèche ; à la caducité s’ajoute le péché. Refuge des hommes de génération en génération, le Seigneur sauve les hommes en rassasiant de longs jours ceux qui le craignent et en assurant sa fidélité aux fils de leurs fils, d’âge en âge ; malgré leurs infidélités toujours répétées, Dieu ne se lasse pas de leur pardonner. La section centrale (Ps 96–100) se distingue du reste du livre qu’elle surplombe. Tous les peuples sont appelés à se rendre à Jérusalem pour se prosterner devant le Roi de l’univers et bénir celui qui a sauvé le peuple choisi parmi toutes les familles de la terre. Portée par la promesse du Dieu unique et par l’espérance du peuple unique lui aussi, cette invitation se situe à l’horizon jamais atteint, mais toujours désiré, de l’eschatologie. Les foyers de l’ellipse (Ps 95 et 101) constituent la clé de lecture du livre. Le premier est focalisé sur un souhait adressé à l’homme: « Aujourd’hui si vous écoutiez sa voix... » (Ps 95,7). Le second pose une question à Dieu : « Quand viendras-tu vers moi ? » (Ps 101,2). Ainsi, tout le quatrième livre se trouve pris dans cette tension entre le désir de Dieu et celui de l’homme, chacun allant à la rencontre de l’autre, dans un « aujourd’hui » dont la fragilité place tout homme entre le matin où l’herbe fleurit et le soir où elle sèche, entre le temps des pères qu’évoque longuement la dernière section, temps du péché et du pardon, et le temps du salut et de la fin que contemple la section centrale.
£74.16
Peeters Publishers Le Psautier. Deuxième livre (Ps 42/43-72)
Comme le premier, le troisième et le cinquième, le deuxième livre du Psautier forme une composition fort élaborée. En effet, ce n’est pas seulement chacun de ses trente psaumes qui est bien composé, c’est aussi chacune des « séquences » qui articulent deux ou trois psaumes, ce sont enfin les cinq « sections » organisées selon une architecture concentrique autour des cinq psaumes « à mi-voix » (Ps 56–60). Deux mouvements complémentaires structurent et animent tout le livre. D’une part, le mal et la violence sont partout, les ennemis aussi. Ce sont d’abord ceux de l’exté¬rieur, les peuples païens qui piétinent Israël ; mais le psalmiste découvre ensuite que ceux de l’intérieur ne sont pas moins violents, jusqu’à celui en qui il avait mis sa confiance. C’est que le péché, enraciné depuis toujours, marque tous les hommes. Sa forme la plus pernicieuse est « le men¬songe », qui, comme le lion et la vipère, se dissimule pour mieux frapper. Ce n’est pas un hasard si « le serpent » est évoqué en plein centre de la section centrale, rappelant le venin mortel du serpent des origines inoculé à l’humanité entière. D’autre part, le salut est destiné à tous ceux qui se fient en Dieu, en sa fidélité et en sa vérité. Et l’action de grâce retentit tout au long, jusqu’à la fin. Elle y retentit non seulement dans la bouche des fils d’Israël sauvés par leur Dieu, mais aussi sur les lèvres de tous les autres peuples ; apportant des pré¬sents au Temple, ils élèveront les mains dans la prière au Dieu unique, Roi de toute la terre. Eux qui, au début du livre, étaient présentés comme les ennemis et les oppresseurs du peuple élu, rejoindront Israël à la fin dans la même bénédiction, celle qui fut promise à Abraham : « Par ta postérité se béniront toutes les nations de la terre » (Gn 22,18).
£81.10
Peeters Publishers Le Psautier. Premier livre (Ps 1-41)
Comme le cinquième, le premier livre ne se contente pas de juxtaposer des prières isolées ; les quarante-et-un psaumes qui le constituent forment une architecture fort élaborée, selon le principe d’autosimilarité des fractales, ou suivant le procédé de la mise en abyme. Le livre est organisé comme sa deuxième section et davantage encore comme la troisième. Le premier versant de chacune de ces sections met en scène les ennemis du roi dont le péché consiste à le persécuter « sans raison », le psalmiste protestant de son innocence et de sa fidélité à la Loi. Puis le centre de ces sections opère un renversement vers le deuxième versant où le psalmiste prend conscience de son propre péché et de l’incapacité où il se trouve d’observer la Loi ; il lui faut donc être « instruit » des « chemins » de Dieu qui lui pardonnera ses fautes et inscrira sa Loi « au milieu de ses entrailles ». Il s’agit donc du passage de la première alliance, l’alliance mosaïque du Sinaï, à la nouvelle alliance, celle qu’ont annoncée les prophètes de l’exil, qui repose sur le pardon des péchés, sur le don de la connaissance intérieure de la loi et sur l’universalité du salut qui atteindra toutes les nations. Ce même mouvement se vérifie sur l’ensemble du livre. Sa première section (Ps 1–18) est toute entière occupée par la menace que font peser sur le psalmiste ses ennemis, tandis que les deux sections suivantes (19–25 et 26–41) opèrent le passage de l’ancienne alliance à la nouvelle. Un basculement analogue organisait déjà la sous-section centrale de la deuxième section (20–24) et celle de la troisième section (32–37), toujours dans le même sens.
£102.59
Peeters Publishers Il vangelo di Marco: Seconda edizione rivista
Diversi autori si erano concentrati sulla composizione del secondo vangelo: soprattutto Jean Radermakers, Benoît Standaert e Bastiaan van Iersel. Il loro lavoro pionieristico meritava di essere ripreso, con una metodologia più rigorosa, ormai ben rodata: l’analisi retorica semitica. La composizione di Marco si rivela di una meravigliosa regolarità, nel dettaglio come nell’architettura globale. Due grandi sezioni comprendono sette sequenze focalizzate su un grande discorso di Gesù: il discorso dell’inizio al capitolo 4 e il discorso del compimento al capitolo 13. Tra queste due sezioni, una terza sezione, ambientata fuori delle frontiere di Israele, è composta intorno al discorso di Gesù sul discepolo. Al centro di questo discorso centrale — e dunque al centro di tutto il vangelo — risuona la duplice domanda: «A cosa servirebbe a un uomo guadagnare il mondo intero e rovinare la sua vita? Che cosa potrebbe dare un uomo in cambio della sua vita?» (8,36-37). In modo sorprendente, dunque, il vangelo di Marco è focalizzato direttamente non su Gesù, ma sul suo discepolo. È ciò che ha ben intuito l’autore della finale lunga che chiude il libro: Gesù lascia totalmente il posto ai suoi discepoli per la proclamazione del Vangelo di Dio.
£101.29
Peeters Publishers Le Psautier. Cinquième livre (Ps 107-150)
Les commentaires classiques étudient chaque psaume de manière isolée. Toutefois, un mouvement s’affirme toujours davantage qui cherche à voir si le Psautier est composé. Le présent commentaire du cinquième et dernier « livre » des psaumes (Ps 107–150) conduit une analyse systématique de la composition de cet ensemble de quarante-quatre psaumes, à tous les niveaux de son organisation : chaque psaume en lui-même d’abord, puis chaque sous-séquence formée de plusieurs psaumes, ensuite chaque séquence, encore chacune des cinq sous-sections qui constituent le cinquième livre, et enfin l’ensemble de la section, c’est-à-dire du livre. Les cinq derniers psaumes (146–150) sont, pour ainsi dire, hors système, car ils constituent la doxologie qui conclut non seulement le cinquième livre mais aussi la totalité du Psautier. La composition se révèle extrêmement élaborée. Au centre de la construction, le Ps 119, qui est une longue méditation sur la Loi. Il est précédé par « le Hallel égyptien » qui célèbre l’exode du pays de l’esclavage (Ps 113–118) et suivi par « les Psaumes des montées » qui chantent et espèrent le retour de l’exil à Babylone (Ps 120–134). Aux extrémités enfin, deux sous-sections qui se correspondent : selon les mots même du psalmiste, « De la bouche d’imposture à l’action de grâce du juste » (Ps 107–112), « Du venin du serpent à la louange des justes » (Ps 135–145). L’interprétation de chaque groupe de psaumes permet d’atteindre un surcroit de sens, qui dépasse, évidemment, la somme des interprétations de chacune des unités qui le composent.
£99.38
Gregorian & Biblical Press Studi del Terzo Convegno RBS International Studies on Biblical Semitic Rhetoric 2 Retorica Biblica E Semitica
£33.10
Peeters L'évangile de Marc
£138.28
Peeters Publishers The Psalter. Book Five (Ps 107-150)
Classical commentaries study each psalm on its own. However, there is a growing trend to look at the composition of the Psalter. The present commentary on the fifth and last “book” of psalms (Ps 107–150) carries out a systematic analysis of the composition of this set of forty-four psalms, at all levels of its organization: first each psalm on its own, followed by each subsequence formed of several psalms, then each sequence, each of the five subsections that constitute the fifth book, and finally the whole section, i.e., the book. The last five psalms (146–150) are, so to speak, outside the system, for they constitute the doxology that concludes not only the fifth book but also the entire Psalter. The composition is extremely elaborate. At the centre of the construction, Ps 119 which is a long meditation on the Law. It is preceded by the “Egyptian Hallel” which celebrates the exodus from the land of slavery (Ps 113–118) and followed by the “Psalms of Ascents” which sing and hope for the return from exile in Babylon (Ps 120–134). Finally, at the extremities, two subsections that correspond to each other: in the psalmist’s own words, “From the mouth of deceit to the thanksgiving of the righteous” (Ps 107–112), “From the venom of the serpent to the praise of the righteous” (Ps 135–145). The interpretation of each group of psalms allows us to reach a greater meaning, which clearly exceeds the sum of the interpretations of each of the units that make it up.
£87.29
Peeters Publishers The Psalter. Book One Ps 141
£94.60
Peeters Publishers Qohélet
£78.00
Peeters Publishers Exercices d'analyse rhétorique biblique: Deuxième édition revue
Ces exercices s’appuient sur le Traité de rhétorique biblique de R. Meynet. Le Traité est une sorte de grammaire et chacun sait qu’on n’apprend pas une langue en lisant ou même en apprenant par cœur des règles de grammaire : il y faut un patient entrainement qui requiert de nombreux exercices. Beaucoup sont intéressés par l’analyse rhétorique biblique et par les résultats qu’elle permet d’obtenir pour mieux comprendre les textes bibliques ; un certain nombre ne se contente pas de cela mais voudrait utiliser eux-mêmes la méthodologie. Comme tout métier, un sérieux apprentissage est nécessaire. L’idéal serait de s’entrainer sous la direction d’un maitre compétent qui puisse suivre le travail de l’apprenti, le conseiller et le corriger quand cela est nécessaire. Le présent livre s’offre comme un guide, comme un maitre. Ce sont d’abord une série d’exercices, organisés en deux niveaux : celui du passage (ou de la « péricope »), puis celui de la « séquence » ou ensemble structuré de passages. Le texte à analyser est donné dans la langue originale et dans une traduction très littérale ; quelques conseils suivent, en particulier de lire et d’étudier telle ou telle partie du Traité qui sera indispensable pour l’exercice en question ; enfin toute une série de questions doivent permettre à l’apprenant, s’il le désire, d’être amené à trouver par lui-même comment le texte est composé. Dans la seconde partie sont données les « solutions » des exercices. Y est suivi, pas à pas, le chemin proposé par les questions des exercices. Ces solutions permettent à l’apprenant de vérifier son propre travail. Ce livre d’Exercices n’est pas un livre à lire, mais à écrire. Se contenter – comme quelqu’un pourrait en être tenté – de lire les solutions, avant d’avoir fait l’exercice, ne servirait pas à grand-chose pour celui qui désire non pas accumuler des connaissances, mais apprendre à travailler, ce qui n’est pas – et de loin – la même chose. Cette deuxième édition a permis non seulement de corriger les erreurs, mais aussi de remplacer quelque exercice par un nouveau plus approprié. Par ailleurs, les couleurs devraient aider à un meilleur apprentissage.
£83.33
Peeters Publishers Le Psautier. L'ensemble du Livre des Louanges
Chacun des cinq livres du Psautier s’est révélé composé et bien composé. Au niveau de l’ensemble du Livre des Louanges, il en va de même. Les procédures de l’analyse rhétorique biblique ont permis de le montrer, malgré les lacunes d’une recherche qui ne pouvait guère s’appuyer sur beaucoup de travaux antérieurs. Selon la tradition, les cinq livres du Psautier correspondent aux cinq livres de la Tora. Dans la Tora, Dieu parle à l’homme, par les merveilles qu’il accomplit en sa faveur, puis par la loi qu’il lui donne ; ainsi il l’éduque, il l’« enseigne », selon le sens du mot tôrâ. Dans le Psautier, c’est l’homme qui parle à Dieu, qui lui dit ses malheurs, qui l’appelle au secours, qui le loue aussi pour son salut. Dans l’oppression, le psalmiste revendique quelquefois son innocence, mais Dieu lui fait prendre conscience de son péché. Alors, il confesse ses fautes et demande pardon. Enfin et surtout il se rend compte qu’il est incapable de comprendre la loi, de voir le chemin qui conduit à la vie. Et il demande, avec insistance, d’en être instruit. Dès le Premier livre, le psalmiste supplie : « Tes chemins, Yhwh, fais-moi connaitre, tes sentiers apprends-moi ! » (Ps 25,4). Et il le répètera à l’envi dans l’immense psaume de la Loi : « Instruis-moi, Yhwh, du chemin de tes décrets [...] Fais-moi comprendre et je garderai ta loi » (Ps 119,33-34). Ainsi la loi gravée sur la pierre, sera écrite sur son cœur de chair. C’est là le point de contact le plus visible entre la Tora et le Psautier. Moïse disait : « Écoute, Israël, les lois et les coutumes que je prononce aujourd’hui à vos oreilles » (Dt 5,1) et Dieu dit au cœur du Psautier : « Écoute, mon peuple, et je t’avertis, Israël, si tu m’écoutais... » (Ps 81,9). Incapable d’écouter et de comprendre, Israël demande donc d’être instruit de la Tora. Le Psautier est le remède guérissant de la surdité qui empêche d’entendre la Parole de Dieu, de la cécité qui empêche de voir le chemin de la vie. Ainsi commence à prendre corps la nouvelle alliance annoncée par les prophètes de l’exil, quand Dieu donnera à l’homme un cœur de chair sur lequel il écrira sa loi.
£78.28
£127.10
Peeters L'Évangile de Luc
£147.98