Description
Depuis le régime français, nos communes ont adopté progressivement une forme et une graphie définitives. Plusieurs listes officielles rythment en effet les débuts de l’État belge (1836, 1848 et 1860), après deux listes établies sous le régime français (1795, puis 1801-02) et une assez tardive sous le régime hollandais (1827–1828). On a recherché tous les textes légaux, publiés au Moniteur belge, relatifs à l’orthographe des noms de communes, jusqu'à l’arrêté royal de 1975 portant fusion des communes, particulièrement déterminant pour la toponymie officielle. La plupart des dictionnaires administratifs qui ont jalonné parallèlement les deux siècles d’existence de la Belgique couvrent l’ensemble du territoire belge, jusqu’au tout dernier publié par Guyot en 1997. D’autres ne couvrent qu’une seule province. Ces dictionnaires administratifs, établis par des fonctionnaires, ont eu une influence certaine sur la nomenclature officielle. Par ailleurs, la Commission royale de Toponymie et de Dialectologie a été consultée à de multiples reprises. De tout cela résulte une sorte de base de données, sous la forme d’une liste alphabétique des noms de communes de Wallonie, auxquelles on a associé les communes bruxelloises et germanophones, avec toutes les graphies répertoriées au fur et à mesure des lois et arrêtés royaux. D’autres renseignements utiles ont été ajoutés: la prononciation française souhaitée du toponyme et sa forme dialectale ou régionale endogène, ainsi que les gentilés ou noms d'habitants.