Description
En se mettant passionnément à son écoute, Heidegger nous a permis d’entendre la métaphysique d’une manière inouïe. Par un juste retour des choses, dans un geste inédit, il s’agira ici de mieux entendre Heidegger en se mettant patiemment à l’écoute d’un métaphysicien précis : Descartes, ou plutôt à l’écoute de ce qu’il nous en dit. Car loin d’être anecdotiques, les significations que la pensée de Descartes a – la première faisant d’elle une onto-théologie de la causa, la seconde une onto-théologie de la cogitatio – et prend dans l’÷uvre de Heidegger – la première étant de la provoquer, la deuxième de l’aiguiller, la troisième de l’instruire – révèlent fidèlement les orientations de celui-ci, en et hors métaphysique. Comme il sied en herméneutique, il sera donc question de sens, celui que l’on prend n’étant pas moins indifférent à celui que l’on donne que celui que l’on donne n’est innocent de celui que l’on prend. En se mettant passionnément à son écoute, Heidegger nous a permis d’entendre la métaphysique d’une manière inouïe. Par un juste retour des choses, dans un geste inédit, il s’agira ici de mieux entendre Heidegger en se mettant patiemment à l’écoute d’un métaphysicien précis : Descartes, ou plutôt à l’écoute de ce qu’il nous en dit. Car loin d’être anecdotiques, les significations que la pensée de Descartes a – la première faisant d’elle une onto-théologie de la causa, la seconde une onto-théologie de la cogitatio – et prend dans l’÷uvre de Heidegger – la première étant de la provoquer, la deuxième de l’aiguiller, la troisième de l’instruire – révèlent fidèlement les orientations de celui-ci, en et hors métaphysique. Comme il sied en herméneutique, il sera donc question de sens, celui que l’on prend n’étant pas moins indifférent à celui que l’on donne que celui que l’on donne n’est innocent de celui que l’on prend.